La NASA a annoncé mercredi 22 février la découverte de sept exoplanètes cousines de la Terre, situées à 39 années-lumère de notre système solaire.
Sommes-nous seuls dans l’univers ? Cette question que l’on se pose depuis l’antiquité pourrait bien trouver une réponse dans les dix prochaines années. En effet, une équipe internationale de scientifiques, emmenée par des chercheurs de l’université de Liège, ont découvert sept exoplanètes (des planètes situées en dehors de notre système solaire) cousines de la Terre, situées à 39 années-lumière.
39 années-lumières, ça fait loin. Pour se donner une idée, si l’Homme pouvait voyager à la vitesse de la lumière, il mettrait 40 ans à les rejoindre. Mais qu’ont ces explanètes de si intéressant ? Leur première caractéristique, c’est qu’elles sont rocheuses, avec des mensurations proches de celles de la Terre.
Les caractéristiques des sept « cousines » de la Terre du système Trappist-1 https://t.co/JnxRD3ylrE pic.twitter.com/H74lUgnSnn
— Philippe Berry (@ptiberry) 22 février 2017
Des planètes qui pourraient posséder de l’eau liquide
Elles tournent autour d’une étoile nommée Trappist-1 : une étoile naine ultra-froide, plus de 1 000 fois moins brillante que notre soleil. Les exoplanètes sont 5 à 30 fois plus proches de leur étoile que Mercure du Soleil. Mais le fait que Trappist-1 soit beaucoup plus froide que le soleil fait que la température de ces planètes est proche de celle de la Terre.
Parmi ces sept exoplanètes, trois sont considérées comme étant située dans la « zone habitable » (ni trop proches ni trop loin de leur soleil). Elles pourraient donc posséder de l’eau liquide, en surface ou en profondeur.
Vous l’aurez compris. Qui dit présence d’eau liquide dit possibilité que la vie s’y soit développée. Pour le savoir, les chercheurs veulent désormais étudier le climat. Et pour ce faire, un télescope spatial du nom de James Webb doit être lancé en 2018. Il pourrait permettre d’être fixé sur la question de la vie « d’ici une dizaine d’années », en fonction des éléments chimiques détectés.
Des années qui durent entre 1,5 et 12 jours
Un autre de leurs caractéristiques, c’est que les années y sont beaucoup plus courtes que les nôtres. Car leur révolution autour de leur étoile naine se fait en 1,5 à 12 jours (contre 365 jours pour la Terre). Quant à l’étoile Trappist-1, elle possède une caractéristique potentiellement cruciale : elle est quasi-éternelle.
Cette étoile naine, qui brûle son hydrogène tout doucement, continuera d’exister pendant 10.000 milliards d’années. Alors que notre Soleil commencera à mourir dans 5 milliards d’années.
Evidemment, 39 années-lumière représentent une distance infranchissable. Mais une des 50 exoplanètes que compte Trappist-1 ne se situe qu’à 15 années-lumière de la Terre. Ce qui pourrait représenter un possible « plan B » salvateur pour l’humanité, lorsque notre Soleil disparaitra…