La malédiction de Guttmann continue pour Benfica, au terme d’un match serré où aucune des deux équipes n’a voulu prendre de grands risques, Séville s’impose aux tirs au but (4-2) grâce à un Beto impérial.
Une finale qui promettait du spectacle, et il y en a eu, malgré le score vierge durant toute la rencontre. Séville a subi mais a su être héroïque pour l’emporter au TAB surtout grâce à Beto décisif sur un beau rythme et une belle intensité.
La majorité du match Benfica domine malgré un bon début du club espagnol qui évolue en contre, mais le club portugais se réveille assez vite et accélère le jeu, mais s’est confronté à un Beto impérial qui réalise une série de parades décisives contre Rodrigo notamment sur une lourde frappe juste avant la fin de la première période.
Une seconde mi-temps à sens unique
La seconde période commence de la même façon, Séville subit encore et encore et Benfica continue d’être maladroit devant le but, mais quelques contres des hommes d’Umery font trembler Benfica notamment pendant le temps additionnel avec une énorme occasion de Bacca qui était seul en contre. Mais l’extérieur du pied n’est pas cadré.
Tous ces évènements n’auront pas suffi à départager une des deux équipes qui se lancent dans une séance de tirs au but dominé par Séville (4-2) grâce à un Beto encore une fois décisif qui détourne deux pénaltys.
Guttmann avait lancé un sort en partant du club portugais « sans moi Benfica ne gagnera plus jamais une coupe d’Europe dans les 100 ans ». La malédiction continue donc pour Benfica qui s’incline sans réussite pour sa 8ème finale de coupe d’Europe consécutive, le scénario est cruel pour les hommes de Jorge Jésus mais Séville n’a pas démérité et a su tenir grâce à une grande défense et un gardien stratosphérique.