Sur le marché des applications, Facebook avance pas à pas. N’ayant pas pu racheter Snapchat, le groupe de Mark Zuckerberg vient de lancer une application pour concurrencer celle du petit fantôme.
La famille Facebook s’agrandit. Après Messenger, l’application de conversation instantanée, et surtout après les deux applications rachetées une bouchée de pain (What’sApp et Instagram), vient le tour de Slingshot. Le fonctionnement de Facebook est simple. Quand une application « cartonne », il faut la racheter. Si cette solution ne marche pas, il faut lancer une application pour la concurrencer. C’est le cas de Slingshot, distribuée pour rivaliser avec Snapchat. Après sa sortie mi-juin aux Etats-Unis, Slingshot donc arrive dans vos téléphones ! Le principe reste le même qu’avec Snapchat, dialoguer avec ses contacts à l’aide de photos éphémères de 15 secondes maximum. Néanmoins, Facebook introduit une originalité. Pour pouvoir visionner une photo qui vous est envoyée, il faut en envoyer une au préalable.
En soi, Slingshot reprends les bons côtés de Snapchat sans en prendre les mauvais. Par exemple, Slingshot ne nécessite pas forcément de connexion à son compte Facebook pour retrouver des amis. L’application offre aux utilisateurs la possibilité de se retrouver via le répertoire téléphonique.
Au contraire de Snapchat, Slingshot offre un design simple et épuré, sur fond noir, bien loin du jaune flashy de Snap. Autre aspect propre à l’application de Facebook, la sauvegarde. Avec Slingshot, il est désormais possible d’enregistrer automatiquement toutes les vidéos et les photos.
Au niveau de la confidentialité, Facebook fait encore fort. Si vous avez choisi un pseudo simple à deviner, ou si tout le monde vient à le connaître, vous pouvez masquer et/ou signaler les utilisateurs indésirables. Pour ce qui est des photos, Snapchat et Slingshot parlent d’une même voix. Les photos sont temporairement conservées dans les serveurs, mais sont détruites au bout d’un certain temps (30 jours pour Slingshot).
Seul point noir de la nouvelle application de Facebook, le système de réponse obligatoire. Quant l’utilisateur reçoit une photo, pour autant qu’il soit curieux, il va en envoyer une autre pour la découvrir. Mais, à terme, cela ne va-t-il pas pousser l’usager à re-passer sur Snapchat ?