Partir en vacances en simulant une agression, c’est désormais possible ! Deux agents de la SNCF ont ainsi rémunéré deux adolescents afin qu’ils jouent les agresseurs en gare d’Enghien.
L’une souhaitait pouvoir prendre encore plus de cours de danse, l’autre partir rejoindre sa famille en Guadeloupe. Deux employées de la SNCF vont être entendues devant le tribunal de Pontoise, dans le Val-d’Oise, pour dénonciation de délit imaginaire selon des informations du Parisien. Ces deux salariées sont accusées d’avoir simulé une agression en gare du Champs de courses de Soisy-Enghien.
Quel motif pourrait pousser deux agents de la SNCF à commettre de tels actes ? L’envie de prendre l’air, de se reposer, de partir en vacances… L’affaire a commencé par une intervention classique de police pour une agression violente dans la petite gare de l’Oise vendredi dernier. Les fonctionnaires du camp d’en face découvrent une des deux victimes au sol, en train de simuler des douleurs. Seul petit problème pour nos fonctionnaires, les agresseurs ont été rapidement identifiés et interpellés moins d’une heure plus tard grâce à une petite caméras de vidéosurveillance qui filmait le champ de la fausse agression.
Elles risquent 6 mois de prison
Placés en garde à vue, nos faux criminels de 15 et 16 ans vont rapidement flancher : Ils avouent tout, l’agression a en fait été imaginée par leurs fausses « victimes » contre… 200 euros ! Le scénario était à la fois bien imaginé à quelques détails près… Pour prouver la véracité de leurs aveux, les adolescents ont montré aux policiers les sms qu’ils ont échangé avec les agents de la SNCF pour préparer l’agression. Placées en garde à vue à leur tour, les deux agents SNCF ont également reconnu les faits. Les deux faux agresseurs mineurs ont eu le droit à un simple rappel à la loi. Les deux salariées encourent quant à elles jusqu’à 6 mois de prison et 7.500 euros d’amende.