Stacey Cunningham a été nommé à la tête de la première place boursière mondiale : Wall Street. Elle met ainsi fin à 226 ans de monopole masculin au sein de la bourse new-yorkaise.
» Depuis le moment où je suis entrée sur le plancher de la négociation, le NYSE a toujours tenu une place spéciale dans mon cœur. Je suis humble et honoré d’avoir l’occasion de diriger cette organisation. »
C’est une grande première pour ce temple de la finance mondiale. Le New York Stock Exchange, plus connu sous le nom de Wall Street, sera à présent présidé par Stacey Cunningham. Elle prendra son poste demain et remplacera ainsi Thomas Farley, qui était là depuis 2014.
» Le NYSE est entre de bonnes mains. »
Depuis sa fondation en 1792, seul des hommes avaient pu accéder à ce poste. « Plus d’un demi-siècle après que Muriel Siebert eut été la première femme à décrocher un siège au NYSE, Stacey représente une nouvelle génération de dirigeants », a commenté le PDG de la maison-mère ICE dans un communiqué.
» Aujourd’hui, nous ouvrons un nouveau chapitre et accueillons Stacey Cunningham en tant que 67e Présidente du groupe NYSE »
De stagiaire à directrice
Stacey Cunningham est entrée au NYSE en 1994, lors d’un stage d’été, alors qu’elle était encore étudiante en génie industriel. Elle a commencé à travailler deux ans plus tard avec les traders, à une époque où quelques dizaines de femmes travaillaient à Wall Street, sur plus d’un millier d’hommes. Stacey Cunningham a à chaque fois évolé dans des milieux très masculins. Elle raconte qu’à son arrivée à Wall Street, où elle a été frappée par une forte inégalité dès les toilettes. » Celles des femmes au 7e étage étaient dans une vieille salle téléphonique. Les hommes avaient un espace « grandiose », avec canapés, équipements, et préposé à temps plein « , rapporte t’elle au Wall Street Journal.
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