Lors du traditionnel débrief de dimanche, Laure Balon, prof d’expression scénique, a dit ses 4 vérités à Julien, une nouvelle fois sauvé par le public.
« C’est la situation que l’on redoutait tous« , pouvait-on entendre de la part des élèves de la Star AC samedi soir quand Nikos a annoncé que Julien était sauvé par le public. Cela préfigurait un peu ce qui s’est passé ensuite dimanche quad Laure Balon a fait son débrief du prime. Reprochant à la prof de l’avoir « mal regardé durant sa prestation », Julien ne s’attendait sans doute pas à un tel retour de bâton. Celle dont on disait qu’elle était trop gentille (en comparaison avec Raphaëlle Ricci) a clairement montré qu’il ne fallait pas trop la chauffer !
« Tu n’es pas là pour t’amuser, tu es là pour apprendre ! (…) Toi, tu es là à draguer le public, tu dragues la caméra pour avoir le public pour qu’il vote, même si tu as été mal avant. Tu te fuis toi-même, constamment (…) Tu ne penses qu’à t’éclater et à épater ton entourage. Tu es là pour travailler, pour apprendre« .
Assez logiquement, les twittos ont pris fait et cause pour Julien et s’en sont pris à la prof d’expression scénique qu’ils ont tous trouvé trop dure avec l’élève (un comble quand on pense à la manière dont les gens se parlent justement sur Twitter), sortant au passage toutes ses phrases de son contexte. Assez naturellement, elle ne faisait que rappeler que chanter c’est donner du sens aux paroles que l’on chante, pas s’en servir pour glaner des voix pour être sauvé. Certes, c’est de la télé et il faut du show donc du clash ce dont les quotidiennes manquaient jusque-là (c’est ce qui avait fait le succès de la première génération de l’émission), la professeure a sans doute « forcer » un peu le trait mais n’a rien dit de faux dans tout ce qu’elle a exposé à Julien. Les indignations de twittos biberonnés à de la télé-réalité hyper trash depuis 10 ans, a aussi de quoi faire sourire. Reste que l’histoire de l’émission nous a montrés que ce genre d’attitude envers un candidat contribue plus à le rendre populaire que l’inverse.