Présentateur du journal des sports sur BFMTV, Thibaut Giangrande (26 ans) a accordé un entretien à Radio VL. Parcours, passion pour son métier, actualité, il évoque tout. Entretien à coeur ouvert !
Pour RadioVL.fr, Thibaut Giangrande est revenu sur sa formation, de son IUT informatique à son entrée chez BFMTV, en passant par le Studec et la radio Sport MX. Il détaille ensuite sa manière de travailler, son emploi du temps de journaliste de sport au sein d’une chaîne d’information grand public. Il termine par une analyse des grandes questions liées à l’actu sport (JO, PSG).
Peux-tu nous en dire un peu plus sur ton parcours ?
Thibaut Giangrande : j’ai fait un BAC S, puis un IUT Informatique à Orsay pendant deux ans. Mais mon premier amour restant le journalisme de sport, je me suis inscrit au Studio Ecole de France (Studec), spécialité journalisme. J’ai grâce à cela effectué un stage à Sport MX, et ils m’ont gardé par après. J’ai présenté des journaux de sports sur cette radio, qui est devenue Europe 1 Sport, et j’ai donc continué à faire des piges à Orange Sport, CFoot & à Infosport… Il s’agissait de mes premières expériences en télé. Après la fin d’Europe 1 Sport, j’ai postulé à RMC Sport mais les places libres étaient sur BFMTV : c’est comme ça que je suis entré dans la maison.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire ce métier ?
Thibaut Giangrande : je n’étais pas assez bon pour devenir tennisman ou footballeur, j’ai donc choisi le journalisme de sport (rires). Et puis j’avais une passion pour l’actualité sportive en général, donc j’ai foncé.
Comment s’est passée ton adaptation à la profession ?
Thibaut Giangrande : Très bien, parce que le stage à SportMX m’a beaucoup aidé : l’adaptation s’est faite en douceur. J’ai enchaîné stage puis piges assez rapidement.
Tu n’as pas eu d’appréhension au moment de passer de la radio à la télé ?
Thibaut Giangrande : Pas vraiment, j’ai commencé par des sujets au desk, grâce auxquels j’ai appris à maîtriser le média TV en quelque sorte. Puis un jour, il m’a été proposé de passer des castings pour être remplaçant aux JT Sport l’été et j’ai été pris. Les deux mondes sont tout de même assez ressemblants, donc je n’ai pas rencontré d’énormes difficultés. Je ne suis pas non plus arrivé du jour au lendemain devant une caméra. Avoir beaucoup fait de radio m’a aidé en tout cas (notamment pour le fameux casting), c’est certain.
As-tu un sport de prédilection ?
Thibaut Giangrande : Mon sport coup de coeur, c’est le tennis ! Je l’ai beaucoup pratiqué dans ma jeunesse. J’ai pu commenter Roland Garros en 2010 à la radio et cela reste un des souvenirs forts de ma jeune carrière. J’aime également beaucoup le football et le cyclisme.
Quelle place occupe le sport chez BFMTV ?
Thibaut Giangrande : Trop peu importante pour moi, c’est sûr (rires). Le sport a sa place sur notre chaîne quand il devient une actualité forte qui concurrence l’actualité généraliste. On a peu de droits, c’est évident. On axe donc plus notre travail sur la qualité que sur la quantité.
Quel est ta semaine-type ?
Thibaut Giangrande : Je suis en CDI à BFMTV, je travaille donc cinq jours par semaine : mercredi, jeudi et vendredi pour faire du desk, monter des sujets etc. et deux jours sur la présentation des journaux sports du week-end donc.
Le meilleur souvenir de ta jeune carrière de journaliste ?
Thibaut Giangrande : Roland Garros 2010 ! J’ai commenté tous les matches, tous les jours pendant deux semaines : super souvenir pour un passionné de tennis comme moi. L’époque Europe 1 Sport en général je dirais, avec les différentes émissions sur lesquelles j’ai pu travailler.
Si tu n’avais pas été journaliste, quel métier aurais-tu aimé exercer ?
Thibaut Giangrande : J’aurais aimé être footballeur ou tennisman, mais bon, j’étais visiblement limité (rires) ! Ouvrir un jour un restaurant serait aussi sympathique. Le jour où le journalisme ne marchera plus, pourquoi pas ? Etre rockstar aussi m’aurait plus, mais bon bizarremment j’étais également limité dans ce domaine (rires).
La suite de notre entretien est à découvrir dans le son ci-dessous :
Propos recueillis en exclusivité pour Radio VL par Bruno AHOYO et Alexis CIMOLINO