Le tracé de la 13e étape entre Muret et Rodez, qui s’étend sur 198,5 km, n’offre pas de difficulté majeure au peloton ce vendredi. Avantage (enfin) aux sprinteurs.
Après trois jours difficiles dans les Pyrénées, où les coureurs ont dû résister aux cols mais aussi à la météo – chaleur et pluie jeudi -, le peloton du Tour de France retrouve vendredi une topographie un peu plus « accueillante » lors de la 13e étape. Débutant à Muret, en Haute-Garonne, et terminant à Rodez, dans l’Aveyron, cette étape ne présente pas de difficulté majeure. Malgré tout, trois côtes, rassemblées dans le dernier tiers de course – côte de Saint-Sirgue, côte de la Pomparie, côte de la Selve -, devraient offrir un final animé, ouvert aux baroudeurs.
Les sprinteurs, guère gâtés par le parcours de cette édition 2015, voudront se disputer la victoire avant une dernière semaine qui ne leur sera pas favorable. Mais il leur faudra dompter le dernier kilomètre, avec une côte finale de 570 mètres et une pente moyenne à 9,6%. Sur ce type de parcours, le vainqueur sortant de Milan-San Remo, John Degenkolb (Giant-Shimano) et le porteur du maillot vert, Peter Sagan (Tinkoff-Saxo), ont évidemment la cote.
Etape 13 : Muret > Rodez – 198,5 km. Les sprinteurs, qui passent les bosses, pourront en découdre dans le final. pic.twitter.com/8SypyZKyEL
— Le Tour de France (@letour) 17 Juillet 2015