Aujourd’hui se lance à New-York la 13ème tentative d’accord au sujet du Tafta. De nombreux points restent sensibles mais Barack Obama a annoncé vouloir trouver un point d’accord au plus vite.
Le traité de libre-échange ou Tafta est un traité ayant pour but de créer la plus grande zone de libre-échange qui n’ai jamais existé entre l’Europe et les Etats-Unis. Il toucherait près de 820 millions de personnes et représenterait 50% du PIB Mondial. Il consiste en une réduction des douanes pour faciliter les imports et exports. François Hollande a annoncé de son côté que si les conditions qu’il imposait en matière d’agriculture n’était pas acceptées, il n’hésiterait pas à bloquer les négociations.
De nombreuses négociations ont eu lieu depuis 2013 mais aucun accord n’a encore été trouvé. Barack Obama s’est exprimé à ce sujet alors qu’il est en Allemagne où il a inauguré ce week-end, avec Angela Merkel, la foire d’Hanovre. Il a annoncé vouloir finir les négociations avant la fin de l’année afin de pouvoir finaliser l’accord au cours de son mandat.
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Un accord qui rencontre de nombreux obstacles
Barrières sanitaires, quotas d’importations, accès au marchés publics américains… Tous ces points sont au centre des négociations et représentent des blocages potentiels pour la mise en place du traité, d’autant que chaque pays menace désormais de quitter les négociations si elles durent encore longtemps. Le problème du renouvellement de la classe politique en France comme aux Etats-Unis, avec de nombreuses élections qui arrivent, bloque aussi les négociations. En effet, il n’est pas bon de fâcher l’opinion publique à si peu de temps des élections. Chaque chef d’Etat préfère donc rester sur ses positions plutôt que de risquer de commettre une erreur qui pourrait lui être fatale.
Même si les comptes-rendus des négociations sont consultables, l’aspect opaque qui règne autour de ce traité a tendance à repousser la société civile qui se sent hors des négociations.