Lever de drapeau, hymne national et port de l’uniforme : Jean-François Copé souhaite le retour du patriotisme à l’école. Annoncées mercredi sur son blog, les nouvelles mesures proposées par l’ex secrétaire général de l’UMP ont pour objectif de « transmettre la fierté d’être français ».
En déplacement sur le terrain, Jean-François Copé a eu une révélation. « Cette idée m’est venue en visitant le cours Alexandre Dumas. Dans cette école de Montfermeil, les élèves sont issus à une écrasante majorité de l’immigration récente. L’équipe pédagogique a décidé de transmettre l’amour de la France à des personnes qui, par leur trajectoire familiale, connaissent mal notre pays, avec des cérémonies de lever de drapeau et un uniforme obligatoire. » avant d’ajouter que « c’est une réussite plébiscitée par les parents et les enfants ! Inspirons nous en ! ».
Mesures simples
Pour l’actuel maire de Meaux, il faudrait « des mesures simples qui visent à redonner l’amour de la France, l’amour de la collectivité, le sentiment de partager une communauté de destin ». Pour se faire, retour aux fondamentaux. Jean-François Copé propose de « rendre obligatoire le lever du drapeau à l’école (une fois par semaine le lundi matin par exemple ?) » en profitant de ce moment pour « rendre obligatoire le chant de la Marseillaise ». Il va même un peu plus loin en voulant « rendre obligatoire le port de l’uniforme dans les écoles publiques ».
Remobiliser la nation: transmettons la fierté d’être français ! 🇫🇷
Mes propositions ➡ https://t.co/NlIvGqfRi2 pic.twitter.com/jd4A7q4yEK— Jean-François Copé (@jf_cope) 8 juin 2016
Jean-François Copé argumente en déclarant qu’outre-Atlantique, ces mesures existent déjà. « Il ne s’agit évidemment pas de transformer les écoles en casernes (aux Etats-Unis, la pratique du lever de drapeau dans les écoles est courante !) ».
« On ne recule plus »
Sur son blog, le candidat à la primaire des Républicains note que l’amour de la France n’est pas chose naturelle, c’est le fruit d’un apprentissage. « On a naïvement cru que l’amour de la France se transmettrait seul, comme par enchantement, que l’on pouvait vivre ensemble sans chercher à assumer nos valeurs communes. Alors que, comme toute chose, le patriotisme n’est pas inné, il s’acquiert, s’apprend, s’enseigne. » explique Jean-François Copé.
« Le moment est venu de dire, sur l’amour de la France, « on ne recule plus » ! » peut-on lire sur le blog du candidat déclaré à la primaire de droite.
A voir aussi :