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Trois policiers suspendus après une violente interpellation

Trois policiers suspendus après une violente interpellation

Samedi soir, trois policiers ont été filmés par des caméras de surveillance en train de s’en prendre à un homme

Samedi soir, alors qu’un producteur de musique rentrait dans son studio, trois policiers sont descendus de leur fourgon et l’ont passé à tabac. Dans la vidéo mise en en ligne par Loopsider, le journaliste David Perrotin revient sur cette interpellation d’une rare violence. Ainsi, il explique que pendant cinq minutes le producteur est assené de coups de poing, de pied et de matraque. Les policiers finissent même par lancer une grenade lacrymogène à l’intérieur de l’établissement. Alors que le producteur ne fait preuve d’aucune agressivité, et tente seulement de se protéger le visage et le corps.

Selon leur procès verbal, consulté par l’Agence France-Presse, les policiers ont tenté de l’interpeller car il ne portait pas son masque. « Alors que nous tentons de l’intercepter, il nous entraîne de force dans le bâtiment » indiquent-ils. Cependant, et ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’ils sont filmés. Les images contredisent donc leurs dires et montrent une tout autre interpellation.

L’IGPN saisit

A la suite de son interpellation, le producteur avait été placé en garde. Une enquête pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « rébellion » avait été ouverte par le parquet de Paris. Mardi, ce dernier a classé l’enquête et en a ouvert une autre pour « violences par personnes dépositaires de l’autorité publique » et « faux en écriture publique ». L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) s’est saisi de l’enquête.

Dans un message publié sur twitter, Gérald Darmanin se « félicite que l’IGPN ait été saisie par la justice dès mardi. Je demande au préfet de police de suspendre à titre conservatoire les policiers concernés. Je souhaite que la procédure disciplinaire puisse être conduite dans les plus brefs délais ». De ce fait, il semblerait que les policiers n’aient pas été suspendus dès le début de l’enquête.

De son côté, l’avocate du producteur, Me Hafida El Ali explique que « Si nous n’avions pas les vidéos, mon client serait peut-être actuellement en prison ».

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