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Un rappeur menacé de mort après avoir affirmé « J’aime la France et j’aime la police »

Un rappeur franco-algérien a été menacé de mort après avoir soutenu les forces de l’ordre. Il était l’invité de Morandini Live sur Cnews ce jeudi 20 mai. 

Récemment, le rappeur niçois a affirmé son soutien aux policiers qui subissent des violences en assurant « Je m’appelle Karim, mais à la DDASS, on m’a appris à aimer et respecter la République et la France. ». Après avoir soutenu les policiers, de nombreuses personnes l’ont menacé de mort sur les réseaux sociaux.

Ce jeudi 20 mai, le rappeur Kaotik747 s’est exprimé sur le plateau de Morandini Live. « Au-delà de j’aime la police, c’est j’aime la France. Je me fais beaucoup de soucis pour l’avenir de notre pays » précise-t-il. Kaotik747 relance le sujet des violences policières et assure qu’il s’agit d’un problème d’éducation. 

« Les solutions elles sont toutes là. »

Présent lors des manifestations contre les violences aux policiers, il accuse aujourd’hui, sur le plateau de Cnews, la surpopulation carcérale. D’après lui, « Aujourd’hui si on veut vraiment rétablir les choses en France, les solutions elles sont toutes là. Tant qu’on n’aura pas de nouvelles prisons en France, et tant qu’on ne travaillera pas sur le volet éducatif et répressif, cette violence continuera de s’accroître. ».

Avec son rap, l’interprète de Fils de Flic tente de faire comprendre aux jeunes les valeurs du respect et de l’acceptation. Kaotik747 affirme même que les valeurs qu’il défend lui cause « plus de soucis qu’autre chose ». Les portes des maisons de disques se ferment et des menaces lui parviennent chaque jour sur les réseaux sociaux. 

Jean Messiha lui a répondu, sur le plateau de Morandini Live, « Je vous tire mon chapeau. J’ai été très ému d’entendre votre témoignage ». L’ex-candidat du Rassemblement National dit partager en tout point les valeurs que le rappeur partage dans ses chansons. Cependant, il soulève que « la politique que vous appelez de vos vœux, elle nécessite des moyens considérables. Mais pour déverrouiller le système, il faudrait mettre en construction 20 000 ou 30 000 places de prison. ». Il conclut, énervé, « On va me dire que c’est cher. Mais si la 6e ou 7e puissance économique mondiale est infoutue de construire 25 000 places de prison, alors où va-t-on ? ». 

À lire aussi : Des jeunes justifient les violences contre les policiers : « Tous les contrôles tournent mal et sans aucune raison. »

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