Selon les chiffres nouvellement publiés, en 2016, 20 000 bombardements américains ont été recensés. Le président sortant avait déjà augmenté le nombre de bombes sur les pays étrangers.
En 2016, Obama avait lancé 3000 bombardements de plus qu’en 2015. Cette carte par Statista vous montre où ils étaient:
Les chiffres sont susceptibles d’être une sous-estimation, car les seules données fiables ne viennent que d’une poignée de pays. De plus, les bombes multiples peuvent être classées comme une seule «attaque» selon la définition du Pentagone. Cependant les bombardements confirmés ont pour la grande majorité eu lieu en Irak et en Syrie. Cette analyse des données officielles vient de Micah Zenko, un membre senior au Conseil des relations étrangères. Sa recherche a conclu que les États-Unis sont responsable de 79% des 30.743 bombes de la coalition en 2016.
Des bombes et des hommes
Alors que le président Obama a réduit le nombre de soldats américains qui combattent en Afghanistan et en Irak, les frappes aériennes prolifèrent sous son leadership. Il a élargi l’utilisation de frappes aériennes sans pilote, c’est-à-dire les drones, en dehors des limites des zones de guerre en Afghanistan et en Irak à des pays comme le Pakistan et le Yémen. Dans la foulée de la victoire de M. Trump, la valeur des compagnies fabricante d’armes a grimpé. Il a promis des parades militaires extravagantes à travers les villes américaines. Comme beaucoup de républicains, il a juré de renforcer l’armée américaine.