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Une fête improvisée aux Buttes-Chaumont réunit plus d’une centaine de parisiens

fête improvisée Buttes-Chaumont

Une fête, en plein air, a eu lieu ce dimanche 25 avril après-midi au parc des Buttes-Chaumont dans le 19e arrondissement de Paris. Elle a réuni des centaines de personnes sans respect des gestes barrières.

Hier les parisiens ont ainsi assisté à un nouvel exemple de débordements avec une fête improvisée à Paris, sur les pelouses ensoleillées du parc des Buttes-Chaumont. Faisant fi des gestes barrières, cette fête en plein air, façon discothèque à ciel ouvert, a réunit des centaines de jeunes gens, plus de 300 selon BFMTV.

Sur les vidéos on voit des centaines de jeunes, sans masque, danser et chanter, collés les uns aux autres au milieu du parc parisien malgré des règles sanitaires en vigueur à savoir l’obligation de porter le masque, l’interdiction de se rassembler à plus de six personnes à l’extérieur et l’interdiction de consommer de l’alcool dans l’espace public. Il aura fallu finalement attendre 19 heures, l’heure du couvre-feu, pour que les gardiens des Buttes-Chaumont interviennent à coup de sifflet. Les fêtards ont alors dû quitter le parc. 

Le risque de fêter de ce genre est un risque qui augmente avec l’arrivée des beaux jours, et la réouverture annoncée des terrasses d’ici peu. Et c’est bien cela qui inquiète le gouvernement. 

À lire aussi : Fête sauvage de Lyon : les deux organisateurs se sont rendus à la police

Cette fête n’a pas été du goût de tout le monde, cela « m’inspire beaucoup de consternation et beaucoup de tristesse », a déploré Mounir Mahjoubi, député LREM de Paris et ex-secrétaire d’Etat chargé du numérique. « Quand on voit tous ces jeunes danser, boire, ne pas porter de masque, se prendre dans les bras, on comprend ce qui les amène là, mais c’est irresponsable. Ce genre de prises de risques collectives mettent en danger tout le monde. Aujourd’hui ils ont mis en danger tous les gens qui leur sont chers. Moi j’ai peur pour leur famille, j’ai peur pour leurs amis, j’ai peur pour leurs collègues» a-t-il ajouté.

De son côté, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal n’a pas caché son agacement : « Ce sont des images qui ne sont pas admissibles. Je comprends que des Français qui font des efforts depuis des mois, tous les jours, qui respectent tous les jours soient en colère devant ces images-là. ».

L’exécutif semble de nouveau préoccupé, alors que la mi-mai se rapproche, et avec elle la possibilité de réouverture des terrasses. Le perspective de ce retour à la normale, souhaitée au plus haut niveau de l’État, donne aussi des sueurs froides à certains ministres. Ils craignent ce genres de débordements. « Attention aux phénomènes de décompensation » alerte Marlene Schiappa. «Alcoolisation massive, harcèlement, violences sexuelles » la ministre chargée de la Citoyenneté craint les effets pervers. 

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