Ce matin le gouvernement a annoncé qu’il allait créer un nouvel amendement proposant une prime exceptionnelle de 300 euros à toutes les forces de l’ordre qui ont été mobilisé lors des différentes manifestations “gilets jaunes” partout en France.
Sur BFMTV, Yves Lefebvre, le secrétaire général du syndicat Unité-SGP Police FO, a affirmé « ce n’est pas avec 300 euros qu’ils vont calmer notre colère et celle de mes collègues qui accumulent les heures supplémentaires. Ce n’est certainement pas avec cette prime que l’on va sortir de la crise ».
Il demande au gouvernement le paiement des heures supplémentaires. Il a aussi ajouté que “dans la police nationale on ne choisit pas de faire des heures supplémentaires, on nous l’impose ». Le secrétaire général ajoute en guise de conclusion: « Il faut que le ministère de l’Intérieur cesse de faire travailler clandestinement des dizaines de milliers de policiers. » On comprend donc un certain « ras-le-bol » de la parts des forces de l’ordres qui elles aussi ont passé de difficiles semaines.
Cette annonce fait suite aux différentes demandes des syndicats de policiers qui réclament “un retour sur investissement”. Depuis quelques jours certains syndicats appellent à un mouvement de protestation dans la semaine.
Alors, le montant de la prime est estimé à environs 33 millions d’euros pour l’état. Selon l’amendement, cette prime « exceptionnelle destinée à traduire la reconnaissance de la République » sera accordée à 111.000 policiers et gendarmes mobilisés au cours des six dernières semaines de crise dans la France entière.
Enfin, bonne nouvelles pour les 5000 employés de préfecture qui ont donné leurs soutiens aux forces de l’ordre. Ils seront eux aussi éligible à une prime “exceptionnelle” de 200 euros pour, très exactement “appui aux récentes opérations de sauvegarde et de maintien de l’ordre public”.