Alors que le gouvernement craint une fracture entre les français vaccinés et ceux plus réticents à la vaccination, les laboratoires Pfizer-BioNTech ont annoncé travailler sur une troisième dose de vaccin pour lutter contre les nouveaux variants.
La France face au défi de la vaccination
Selon les chiffres rapportés par CovidTracker, près de 52% de la population française avait reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19 au 6 juillet 2021. Ce chiffre, bien loin d’être suffisant pour atteindre l’immunité collective, suscite l’inquiétude du gouvernement, qui craint d’avoir atteint un « plafond de verre » vaccinal. Alors que la question de l’obligation vaccinale n’a pas manqué de susciter la polémique ces dernières semaines, la France voit peu à peu une scission se créer entre les personnes déjà vaccinées et celles plus réticentes à la vaccination.
L’objectif de Pfizer-BioNTech : renforcer la protection des populations face aux nouveaux variants
Olivier Véran l’a annoncé ce matin dans une interview pour France Inter : le variant Delta sera « bientôt majoritaire — probablement ce week-end — dans notre pays ». Ce variant, qui serait 60% plus contagieux que les autres souches virales, fait craindre l’arrivée d’une 4e vague à la rentrée.
Face à la flambée du variant Delta sur le territoire français et dans le monde, les laboratoires Pfizer-BioNTech ont annoncé travailler sur une troisième dose de vaccin, aujourd’hui toujours à l’étude. Cette troisième injection, qui devrait alors être administrée entre les 6 à 12 mois suivant la vaccination complète, permettrait de contrer les nouveaux variants, et notamment le variant Delta, rapporte BFMTV. Selon France Info, les laboratoires Pfizer-BioNTech ont annoncé ce jeudi 8 juillet dans un communiqué qu’ils prévoyaient de demander l’autorisation à l’Agence européenne des médicaments pour cette troisième dose de vaccin « dans les semaines qui viennent ».
Cependant, cette troisième injection ne devrait pas concerner la population générale, ou tout du moins pas pour le moment, rapporte Ouest France. Si les personnes sévèrement immunodéprimées ont déjà pu bénéficier d’une troisième dose, les prochaines catégories de la population visées par cette mesure seraient les plus de 80 ans et les personnes à risque.