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Kilian Nicolas : « Il faut savoir être très organisé quand on est étudiant et cavalier à la fois »

Quelles ont été les conditions de la progression du jeune cavalier prometteur ? De l’entraînement et une relation de confiance avec le cheval.

Dinard, la capitale du Saut d’obstacles au mois d’Août :

Kilian Nicolas et le cheval Vol’ovent de la Serre, au Jumping de Dinard, 2018.

La semaine dernière, Kiliann Nicolas a décroché la troisième place dans sa catégorie (CSI 1 étoile, pour laquelle les obstacles font 140 cm de hauteur), au Jumping de Dinard, en Bretagne, concours de saut d’obstacles qui rassemble annuellement, dans le cadre des concours 5 étoiles, plusieurs champions mondiaux.

Discipline leader en France (80% des activités concours sont du saut d’obstacles), elle demande aux cavaliers d’obtenir le meilleur temps sans aucune barre à terre.

Il y a deux semaines, Kiliann Nicolas a aussi enregistré un gros résultat pour les championnats de France, à Tours (huitième). Cette série de scores ne peut qu’encourager le jeune cavalier, qui est passé au concours cheval seulement depuis 2016.

Son parcours jusqu’aux concours hippiques

Kiliann s’est très tôt familiarisé avec le monde hippique, grâce au cadre familial. »J’ai commencé très tôt, j’ai grandi dans le centre équestre que gère mon père. Ma mère est cavalière, et a été ma coach jusqu’à récemment« . Les entraîneurs, Cédric et Eugénie Angot, aussi cavaliers à l’équipe de France, ont maintenant pris la relève.

Il continue de consacrer à l’équitation une partie importante de son temps et de son énergie, malgré sa poursuite d’études en parallèle. « Il y a entraînement quatre fois par semaine, parfois plus. Avec mes études en parallèle, il faut bien savoir s’organiser ».

Relation de confiance entre un cavalier et son cheval dans le cadre des concours hippiques

 » C‘est important que le cheval se sente bien pour être performant« . Il faut donc veiller au bien être du cheval, particulièrement pendant les concours car « il n’est pas dans son environnement ».

« Ce n’est pas toujours facile de s’entendre avec un cheval mais avec Vol’ovent, ça a collé tout de suite! J’aime son équilibre au galop, sa sérénité et sa force« .

La progression du cavalier a même été accélérée grâce à ce travail d’équipe.

« En trois mois avec Vol’ovent, j’ai pu confirmer mon niveau sur 1m35 et progresser pour faire ma première 1m40 au Jumping de Dinard. Maintenant, je vais confirmer sur 1m40 en essayant d’être régulièrement sans fautes en concours. Grâce à ce cheval, je sens que je suis dans une bonne dynamique de progression. C’est ce qui me rend très reconnaissant envers les propriétaires de Vol’ovent qui m’ont confié le cheval depuis avril « .

 

Lire aussi : Simon Delestre: « si un jour j’ai peur à cheval, il sera temps d’arrêter »

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