Ce mercredi 26 juillet, l’équipe du Radio VL Summer Tour s’est arrêtée à Jard-sur-Mer. Les journalistes sont partis à la rencontre des habitants et des représentants de la commune !
[cbtabs]
[cbtab title= »Alain Micheau et Sonia Gindreau, conseillers municipaux de Jard-sur-Mer »]
Radio VL : Premièrement, pouvez-vous nous expliquez vos missions au sein de la municipalité ?
Alain : Je suis en charge des animations, publications et communications. Ça fait beaucoup mais ça se gère !
Sonia : Je suis adjointe aux affaires sociales, scolaires et aux sports.
VL : La ville est assez attachée au triathlon…
S : Cette année, nous organisons le 31ème Triathlon de Jard-sur-Mer le 3 septembre prochain ! Nous invitons aussi tout le monde à participer au Trail de la Vinère, course-nature qui aura le le 19 août. Vous traverserez la forêt, la plage, les marais… Les trois paysages de la commune finalement !
VL : Quels sont les autres grands rendez-vous de la ville ?
A : Après le feu d’artifice du 13 juillet, nous aurons, le 15 août, l’occasion de célébrer la Fête de la Mer avec des vieux gréements ! Ça va être génial.
VL : Quand on est jeune et que l’on vient passer quelques jours à Jard sur mer… Que mange-t-on, que fait-on l’après-midi ?
A : (rires) Écoutez, vous voyez en face de vous la mer, c’est coquillages et crustacés comme dans la chanson de Bardot ! Et on a tout ce qu’il faut… Et une fois le ventre plein, il y a la plage, le surf. Beaucoup d’activités nautiques sont présentes à Jard sur mer
S : Effectivement, le port est assez actif, plusieurs pontons ont été ajoutés au fil du temps. La capacité est désormais de 550 bateaux !
A : Jard sur mer est une petite structure, on a commencé avec rien du tout, et ça a bien évolué. Maintenant, on est à une heure à voile de l’île de Ré, une heure et demie de La Rochelle.
VL : Revenons à ceux qui nous écoutent… Quels sont les programmes que vous proposez aux jeunes ?
S : Nous avons un centre de loisirs destiné à la jeunesse. Puis nous sommes une sommes une ville riche en association sportives, ça va du surf à la randonnée, la danse…
VL : Quels sont les grands projets à venir pour la ville ?
S : Nous sommes dans l’optique de créer de nouveaux lotissements avec des énergies renouvelables et éco, vers les marais. L’idée est d’accueillir le maximum de jeunes familles.
A : Dans une commune littorale comme Jard, le terrain est très cher, tout comme la construction. L’idée est de pouvoir attirer des jeunes avec des aides sociales.
VL : Vous possédez également un grand marché hebdomadaire…
A : Exact, il a lieu tous les mardis, à l’année. De nombreux commerciaux s’installent et attirent une foule incessante. Nous en avons aussi le mercredi, et une nocturne sur le port où les gens peuvent déambuler.
VL : Quel mot vous viendrait à l’esprit quand on évoque le nom de Jard sur mer.
S : Je dirais bien-être ! Je ne suis pas originaire de Jard, je suis venue pour mon travail il y a 26 ans. Je n’en suis jamais parti ! L’ambiance est familiale. On est peut-être un comme de 2600 habitants, mais nous ne sommes pas loin des grandes villes ! Nous avons notre cinéma ouvert toute l’année, avec de nombreuses animations destinées au public.
A : Familial, c’est vrai ! Je suis venu construire ici, il y a 36 ans. Pour être heureux. Et c’est réussi ! Je suis heureux d’être à Jard.
[/cbtab]
[cbtab title= »Léo Gatineau, gérant et conseiller passionné de La Cave des Chouans »]
VL : Vous êtes caviste à Jard-sur-Mer… Quelles sont les bonnes bouteilles qu’on trouve chez vous ?
Léo : Ah pas mal de choses ! J’entame ici ma huitième saison… Désormais, on a une grosse activité sur les vins vendéens qui ont considérablement amélioré leur notoriété comme leur qualité de produit. En juillet, nous sommes en pleine saison !
Mais je suis aussi caviste indépendant, avec 450 références en vins. Puis nous avons notre panel de bières, de vieux whisky et rhums… La panoplie complète du bonheur quoi !
VL : Quelle est la spécialité du vin vendéen ? A-t-il une robe particulière ?
Léo : Nous avons aujourd’hui une A.O.P (appellation d’origine protégée) sur les trois couleurs. On sera plutôt sur des rosés et des blancs fruités, croquants, avec un profil destiné aux apéros estivaux. Dans la région, on a un cépage typique en blanc, qui est le Chenin. C’est le cépage-roi du Val-de-Loire et vendéen. Il est assez minéral et sert aussi bien l’apéro que la table.
Et puis en rouge, on cultive beaucoup d’autres cépages comme le Pinot noir, surtout dans le Bourguignon, le Cabernet franc qu’on retrouve beaucoup dans le Val-de-Loire, et puis surtout un autre pas très connu du grand public, qui s’appelle la Négrette. Il pousse à deux endroits en France, Fronton, à côté de Toulouse, en en fief vendéen. Il apporte un côté plus poivré, plus opulent et généreux.
VL : Quand les clients viennent vous voir, vous jouez un rôle de conseiller ?
Léo : C’est notre atout majeur, la valeur ajoutée du caviste. Concrètement, vous pouvez acheter du vin partout. Ce qui fait notre force, c’est précisément le conseil : des accords mets et vins, des dégustations ? Nos clients nous croient sur paroles, et il faut leur apporter une confiance sur les produits sélectionnés.
VL : On est en plein été, les touristes sont-ils nombreux parmi vos visiteurs ?
Léo : Oui, beaucoup ! En juillet, les ventes représentent 50% de mon chiffre d’affaires, même si je suis ouvert à l’année. Jard-sur-Mer est une station qui vit au rythme de la saison comme de nombreuses villes côtières. Mais il y a de nombreuses activités de basse saison, notamment des commerces de bouche, très appréciés des clients ayant des résidences secondaires.
VL : Ça signifie qu’une grande partie du travail, à l’année, s’effectue sur le week-end…
Léo : Vous avez raison. Les avant-saisons sont aussi des périodes qui nous permettent de nous reposer, de sélectionner. En été, je n’ai pas le temps d’aller voir mes vignerons. Hors-saison, je peux aller faire des salons, rencontrer du monde.
VL : Vous y rencontrez aussi vous fournisseurs ?
Léo : L’achat de vin se fait soit au contact direct des vignerons, ce qui est assez plaisant et prend beaucoup de temps. Cela peut être également relayé localement par des commerciaux qui viennent présenter leur produit. Ou bien les salons, qui soient à Nantes, Bordeaux ou Angers ! Ce sont des salons de pros, pas comme le Salon des Vignerons Indépendants à Paris, Porte de Versailles. Pour nous c’est de la mise en relation.
VL : Aujourd’hui, jusqu’où s’étend votre panel ?
Léo : Aujourd’hui, on a une centaine de fournisseurs. C’est un travail direct. On parlait de valeur ajoutée tout à l’heure, ce qui fait notre force aussi c’est la sélection. Un caviste qui s’installe aura vite fait le tour en contactant quelques coopératives et maisons de négociations.
Nous, on estime que notre travail et de chiner, fouiner. J’ai deux salariés à l’année, cinq pour l’été. L’équipe est agréable ! Notre chiffre d’affaires est divisé en deux : on a la boutique qui représente les deux tiers, puis nous travaillons aussi avec la restauration, des prestations extérieures comme les mariages.
La Cave des Chouans, 83 Rue de l’Océan à Jard-sur-Mer. Ouvertures : 09h30 – 13h30, 15h30 – 19h30 7j/7.
[/cbtab]
[cbtab title= »Honorine Bluteau, gérante de la boutique Le Gourmet Vendéen »]
VL : Quels genres de produits peut-on trouver au Gourmet Vendéen ?
Honorine : On trouvera de la brioche vendéenne naturellement, des mogettes, des rillettes à base de poisson, plein de petits biscuits, des caramels, de la troussepinette qui est un apéritif local, mais aussi des liqueurs vendéennes et des vins vendéens… Plein de petits souvenirs aussi !
VL : Quels sont les produits qui se vendent le mieux ?
Honorine : La brioche, qui est une spécialité, et forcément, avec l’été, le rosé et la troussepinette !
VL : Pour les recettes, tout est produit chez vous ? Avec qui travaillez-vous ?
Honorine : par exemple pour la brioche je travaille avec La Tresse Dorée, qui est le Meilleur Ouvrier de France de père en fils ! On essaie de trouver des trucs artisanaux, des fournisseurs qu’on ne trouve pas en grande surface, généralement de petits fournisseurs.
VL : Comment les cherchez-vous ?
Honorine : J’ai repris le magasin il y a trois ans, mais il existe depuis 1990 ! Donc il y avait déjà tout un réseau de fournisseurs en place. Après, on essaie de trouver de nouvelles adresses, ils viennent à nous, tout simplement…
VL : Êtes-vous ouverts toute l’année ?
Honorine : Non, on est ouvert d’avril à la Toussaint, et un peu pour les fêtes de fin d’année. La période la plus importante est celle de juillet-août, avec des nocturnes sur le port de plaisance. On travaille le jour mais aussi en soirée, on est très lié à l’activité touristique. Le plus gros arrive généralement au mois d’août !
VL : Pour finir, vous proposez toute une gamme de souvenirs, lesquels faut-il rapporter ?
Honorine : Tous les produits avec un moulin dessus ! On fait de la personnalisation de produits comme des torchons, de la vaisselle, des porte-clefs et toutes sortes de souvenirs pour tous les prix.
Le Gourmet Vendéen, Port de plaisance de Jard-sur-Mer. Ouvertures tous les jours de 10h à 22h en été.
[/cbtab]
[cbtab title= »Julien Vrignon, directeur de l’Office de Tourisme de Jard-sur-Mer »]
VL : Première question, quelles sont les activités que possède Jard-sur-Mer en été ?
Julien : elles sont assez variées… En premier lieu où vous trouverez le littoral, avec la plage, la mer et le surf. Vous avez une plage qu’il n’est pas très loin d’ici, qui s’appelle la plage de la Mine, avec des école de surf. Après, vous avez des activités vélos, en balade mais aussi en VTT.
De l’autre côté de Jard, vous pouvez accéder aux marais ou au port ostréicole, le Port de la Guittière. C’est très sympa, vous pouvez déguster des huîtres, boire un coup de blanc, passer des soirées pique-nique ou en apéro-plage. Sur les 9 km de côtes que comporte Jard, vous trouverez aisément un endroit pour faire du kite-surf. Le soir, vous pouvez assister à des concerts dans les bars, également sur le port de plaisance.
VL : Que proposeriez-vous précisément à un jeune venant à Jard pour le week-end ?
Julien : Déjà, d’aller boire un coup sur le port, de profiter de la mer. De se balader dans la forêt qui est juste à côté de la pointe du Payré. C’est un no man’s land, vous avez un peu l’impression d’être sur une autre planète ! Il y a une falaise d’à peu près quinze mètres de haut, où vous avez une vue sur l’estuaire.
Si vous arrivez pour le week-end, vous pouvez faire du jet ski, un peu de voile de surf si vous désirez vous initier
VL : En été, quel est l’impact du tourisme sur la démographie ?
Julien : Sur l’année, Jard se compose d’environ 2600 habitants. En été, la population se multiplie par six ou sept du fait des nombreux campings, hôtels, chambres d’hôtes ou locations. En vérité, la station commence à vivre pleinement dès le mois d’avril/mai, avec de nombreuses réservations !
VL : Hormis la bonne humeur de ses habitants, quelle est la spécificité de Jard-sur-Mer ?
Julien : Vous avez l’impression de vivre dans une station coquette, dans un espace préservé. En 500 mètres, vous pouvez être isolé dans la forêt de vous retrouver sur le port dans une ambiance très agréable ! Disons que la spécificité de Jard, c’est qu’il y en a pour tous les goûts !
VL : En été, quelles sont les animations proposées ?
Julien : vous avez des concerts, des visites guidées de la ville et du patrimoine. Le marché de Jard, très réputé, est l’un des plus grands du département ; un grand nombre de camelots qui vous y présentent des produits très variés !
Office de Tourisme, Place de la Liberté, 85520 Jard-sur-Mer
[/cbtab]
[cbtab title= »Laurent Renard, gérant du Camping Les Fosses Rouges aux Sables d’Olonne »]
VL : Depuis quand existe le camping Les Fosses Rouges ?
Laurent : Il existe depuis 1968, c’est le premier créé dans la région ! Auparavant il n’y avait que des champs et des vaches aux alentours… Maintenant, c’est entouré de lotissement et nous sommes toujours là, je suis de la troisième génération.
C’est un camping privé, avec de nombreux habitués, venant ici depuis les années 70. Ils ont même leur numéro d’emplacement fétiche ! Cela a occasionné une situation cocasse l’année dernière ; une personne voulant le même numéro que d’habitude est resté assis pendant deux heures avant que le locataire de l’emplacement voulu ne craque pour changer de place !
VL : Quel est le profil des clients habitués ?
Laurent : C’est un camping familial, avec également beaucoup de jeunes et de colos. Ce sont des Parisiens comme des personnes venant de départements limitrophes. Nous avons aussi des nordistes qui viennent chercher le soleil aux Sables d’Olonne !
VL : Cet été, le public répond-il toujours présent ?
Laurent : En ce moment ça marche pas trop mal, même si le temps n’a pas été clément avec nous… Mais l’arrière-saison fut belle, et la météo annonce un très beau mois d’août
Camping Les Fosses Rouges, 8 Rue des Fosses Rouges, 85180 Le Château-d’Olonne
[/cbtab]
[cbtab title= »Le restaurant Le Kimana à Jard-sur-Mer, Rue des Frères Lumières »]
VL : Depuis quand existe le Kimana ?
Gérant : Nous sommes installés depuis huit ans, en choisissant le nom depuis un souvenir d’Afrique. C’était volontaire de notre part de ne pas choisir un nom faisant référence à la côte. On cuisine principalement des poissons, fruits de mer. On passe beaucoup de temps à préparer des produits frais et fait maison !
VL : Pour le coup, vos plats ont-ils des origines particulières ?
Mec : Tout est à peu près local ! Pour les poissons on travaille la criée des Sables. Les moules viennent d’ici, les huîtres de la Guittière (il montre l’étal). Par ailleurs c’est un cadre très joli, on peut la visiter.
Pour les plats, on change régulièrement de poissons. Nous avons une choucroute de la mer, en tentant de rester dans une restauration traditionnelle. Nous proposons aussi de la viande, en cas d’allergies !
[/cbtab]
[/cbtabs]
Retrouvez toutes les étapes du #RadioVLSummerTour 2017 sur la page Facebook de Radio vL !