La Rédaction de Radio VL a couvert cette année encore la nouvelle édition du Weather Festival qui avait lieu ce samedi 17 septembre au Paris Event Center. On vous dit tout !
Nous arrivons vers 23h, au Paris Event Center à Porte de la Villette, repère culte des éditions Winter et Summer. Cette année il y a beaucoup plus de monde, ça saute aux yeux. On fait une heure de queue environ avant de pouvoir entrer dans le festival. Dans la file d’attente, on rencontre deux bordelais et deux anglais, venus sur Paris cinq jours spécialement pour l’évènement. Surprize ont réussi leur coup, le Weather est désormais et depuis presque un an, un festival international, et on est très heureux d’avoir ça en France, et tout particulièrement à Paris. Nous, les parisiens « non puristes » sommes très contents que la musique underground house/techno au sens large, soit de plus en plus acceptée et de plus en plus appréciée de la masse ; cela n’empêche pas l’existence des « vraies teufs » underground, partout dans Paris et en banlieue.
Nous rentrons autour de minuit pour la fin de Blind Observatory. Ca cogne, et on aime ça. On va vite faire un tour sur la petite scène, voir Russ Gabriel, où l’on se souvient de Jeff Mills qui commençait son set à la même heure l’année dernière, une soirée en bien des points mémorable. Il y a déjà beaucoup de monde et la scène est déjà quasiment saturée.
Retour à la grande scène techno où l’on se repère grâce aux voitures placées latéralement derrière les enceintes, pour le début d’Unforseen Alliance. Comme à leur habitude, et l’on n’est pas déçu, les parisiens tabassent. Super Live, bien monté, bien organisé, très agréable. Etant des fans inconditionnés de Josh Wink, on ne veut pas manquer la deuxième heure de son set au détriment du début de Dettmann, que l’on a vu et revu depuis quelques années, mais, qui ne nous a jamais déçus que ce soit en France, aux Pays Bas, en Allemagne ou en Italie.
Josh Wink c’est, pour nous, l’apogée de la soirée. Quelle patate, il ne nous lâche que des missiles, dans un style très minimaliste, mais tellement efficace !
A la fin de cette heure de folie, la salle est vraiment bondée et nous décidons de ne pas voir le Live du lyonnais Sweely.
Nous faisons une petite pause. Un réel effort a été fait au niveau des toilettes, nous avons l’impression qu’il y en a beaucoup plus et qu’ils sont beaucoup plus accessibles. On en profite pour manger un petit bout aux foodtrucks, avec un personnel toujours aussi agréable et de bonne humeur.
C’est maintenant la fin de Dettmann, on essaie de passer écouter quelques minutes de Papa Garnier, mais ce n’est pas possible. Il y a beaucoup trop de monde, il faut pratiquement se battre et pousser franchement les gens pour y accéder, cela ne donne même pas envie d’entrer dans la salle. On en rigole un peu, et d’un côté, nous sommes contents qu’il provoque un tel engouement. De toutes manières nous n’avions pas spécialement prévu de voir tout son set étant donné que nous avions remarqué la présence des caméras (d’Arte ?) qui filment l’événement dans la petite scène.
On se rabat donc sur le live/DJ set hybride de Donato Dozzy, moitié de VFTL, et de Peter Van Hoesen. Nous avions été déçus du Live de Voices From The Lake l’année dernière, le deuxième soir du Weather Winter, que l’on avait trouvé plat et pas motivant à ces heures tardives ; mais, réconciliés lorsque nous les avions revus à l’occasion du festival Awakenings à Amsterdam. Cette année nous avons, une nouvelle fois, eu un peu de mal mais cela n’est qu’une histoire de goût.
Finalement, une très bonne soirée entre potes que l’on recommande à tous sans modération, même si la densité de personnes était vraiment beaucoup plus importante cette année que les précédentes éditions, enlevant peut-être un tout petit peu de charme au Paris Event Center.
Credits photos: Weather Festival