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Avant La La Land nos 10 comédies musicales cultes (Partie 2)

Suite de notre sélection de comédies musicales américaines cultes avant la sortie de La La Land de Damien Chazelle le 25 janvier prochain.

A lire aussi: Avant La La Land nos 10 comédies musicales cultes (Partie 1)

 

La plus Halloween : L’étrange Noël de M. Jack (1993)

D’Henry Selick et Tim Burton avec Chris Sarandon, Danny Elfman, Catherine O’Hara

 

Mais c’est quoi déjà… L’étrange Noël de M. Jack ? Jack Skellington, roi des citrouilles et guide de Halloween-ville, s’ennuie : depuis des siècles, il en a assez de préparer la même fête de Halloween qui revient chaque année, et il rêve de changement. C’est alors qu’il a l’idée de s’emparer de la fête de Noël…

Imaginé, scénarisé et produit par Tim Burton, mise en musique par Danny Elfman et réalisé par Henry Selick (Coraline), L’Étrange Noël de M. Jack est certainement l’un des plus beaux films de l’histoire du cinéma. L’univers macabre de Tim Burton est sublimé dans ce conte horrifique et merveilleux, dans ce chef d’œuvre de poésie ou le rêve et la magie nous entraînent dans un tourbillon étrange et magnifique. Un film parfait, culte pour beaucoup, un sommet de l’animation pour des fêtes de Noël saupoudrées d’une pincée d’Halloween !

La plus arc en ciel : Le Magicien d’Oz (1939)

De Victor Fleming avec Judy Garland, Frank Morgan, Ray Bolger

 Mais c’est quoi déjà… Le Magicien d’Oz ? Dorothy, jeune orpheline, vit chez son oncle et sa tante. Tout irait pour le mieux si l’institutrice ne détestait pas son chien. C’est alors que Dorothy fait un rêve où elle se trouve transportée au royaume magique des Munchkins à la recherche de son chien. Les Munchkins sont des nains protégés par la bonne fée du Nord mais menacés par la méchante fée de l’Ouest. Pour retrouver son chien, Dorothy doit s’emparer des chaussures rouges de la mauvaise fée et aller voir le magicien d’Oz dans son palais d’Emeraude.

Sorti en 1939 par la Metro-Goldwyn-Mayer après une production chaotique, le film de Victor Fleming adapté de l’œuvre de L. Frank Baum, est considéré aujourd’hui comme l’une des plus belles comédies musicales de l’histoire. Film éternel à la beauté magique, porté par des chansons intemporelles et l’interprétation inoubliable d’une Judy Garland qui crève l’écran, Le Magicien d’Oz est d’une inventivité rare. Si ce condensé pétillant de chansons, de bonne humeur, d’humour et de magie peut paraître aujourd’hui un peu kitch et très naïf, il devrait encore trouver sa place dans le cœur des plus jeunes et de tous ceux qui n’ont pas cédé au cynisme actuel…

La plus  délicieusement décadente : The Rocky Horror Picture Show (1975)

De Jim Sharman avec Tim Curry, Susan Sarandon, Barry Bostwick

Mais c’est quoi déjà… The Rocky Horror Picture Show ? Une nuit d’orage, la voiture de Janet et Brad, un couple coincé qui vient de se fiancer, tombe en panne. Obligés de se réfugier dans un mystérieux château, ils vont faire la rencontre de ses occupants pour le moins bizarres, qui se livrent à de bien étranges expériences.

Plus qu’un film, The Rocky Horror Picture Show est une expérience, un ofni (objet filmique non identifié) adapté en 1975 de la comédie musicale de Richard O’Brian. Échec commercial à sa sortie, The Rocky Horror picture Show est aujourd’hui un film culte, le premier des Midngiht Movies, parodie de Science-fiction, comédie horrifique, génialement kitch et délicieusement sexuel, porté par un Tim Curry délirant, une œuvre irrespectueuse et totalement originale. A découvrir dans son salon et à redécouvrir en bas résille et porte-jarretelles (oui c’est obligatoire…) au studio Galande (depuis 1978) avec en live l’une des troupes du Rocky Horror Picture Show. Touch-a touch-a touch-a touch me…

La plus rythm’n blues : The Blues Brothers (1980)

De John Landis avec John Belushi, Dan Aykroyd

Mais c’est quoi déjà… The Blues Brothers ? Dès sa sortie de prison, Jake Blues est emmené par son frère Elwood chez Soeur Mary Stigmata, qui dirige l’orphelinat dans lequel ils ont été élevés. Ils doivent réunir 5 000 dollars pour sauver l’établissement, sinon c’est l’expulsion.

Avant de devenir le film que l’on connait The Blues Brothers c’est  d’abord un groupe créé par John Belushi et Dan Aykroyd pour chauffer le public du Saturday Night Live en 1976. Le groupe est un succès, et The Blues Brohters enregistrent un premier album en 1978. Deux ans plus tard ce qui fut d’abord un simple sketch dans une émission de télévision devient un film sous la houlette de John Landis, futur réalisateur du Loup Garou de Londres et du clip Thriller de Michael Jackson. The Blues Brothers le film est une balade culte, une comédie musicale débridée et jubilatoire entrecoupé de poursuites en voitures, de cascades délirantes, assaisonnée de guests de légende comme Aretha Franklin, Frank Oz ou Steven Spielberg, rythmée, drôle, mâtinée de rock, de blues, de soul, de country et de gospel, bref, c’est jouissif, anthologique et surréaliste… alors ne boudons pas notre plaisir et accompagnons gaiement Elwood et Jack Blues en mission pour le Seigneur ! (Alléluia !)

La plus Groucho Marx : Tout le monde dit I Love You (1996)

De Woody Allen avec Woody Allen, Julia Roberts, Goldie Hawn, Drew Barrymore, Edward Norton

Mais c’est quoi déjà… Tout le monde dit I Love You ? Les membres d’une famille américaine, éclatée et pittoresque, se retrouvent tout au long de l’année à l’occasion des fêtes traditionnelles, d’Halloween à Thanksgiving.

Ce n’est pas un film, c’est un conte de fée, une comédie musicale euphorisante, légère et drôle, réalisé par un Woody Allen particulièrement inspiré. Hommage aux comédies musicales des années 30, 40 ou 50, on y retrouve au coin d’une chanson ou d’un numéro de danse, l’esprit de Minnelli, de Gene Kelly ou de Stanley Donen. Les inconditionnels du réalisateur New-yorkais y trouveront également l’humour, l’ironie et les thèmes chers à Woody Allen… Totalement à contre-courant de son époque (en 1997 le genre musical était plutôt moribond) Woody Allen nous offre une de ses œuvres les plus poétique, émouvante et définitivement irrésistible ! A consommer sans modération… (et puis il y a Drew Barrymore)

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