Que deviennent ces informations ? Qu’avez-vous autorisé et interdit ? Que se passe-t-il derrière le réseau aux 2,2 milliards d’utilisateurs ? Une enquête de Thomas Huchon, Matthieu Firmin avec Spicee y répond ce soir, dans l’émission Envoyé Spécial sur France 2.
Quand vous postez une photo, un commentaire, un « like » sur votre page Facebook, savez-vous exactement ce que vous faites ? C’est la question qu’Envoyé Spécial vous invite à vous poser, ce soir, sur France 2.
Depuis plusieurs jours, Mark Zuckerberg et les plus hauts dirigeants de Facebook doivent s’excuser et s’expliquer. D’après les soupçons de parlementaires britanniques et américains, et selon les révélations d’un lanceur d’alerte, Facebook aurait laissé une mystérieuse société, Cambridge Analytica, utiliser sans avertir les utilisateurs leurs données personnelles… à des fins politiques. L’enquête de Thomas Huchon, et de Matthieu Firmin vous explique quels sont les enjeux de cette affaire.
Retour sur l’affaire, qu’est ce que l’affaire Cambridge Analytica ?
Comme nous vous l’expliquions hier sur VL : L’entreprise Cambridge Analytica est parvenue à collecter les données confidentielles de quelques 87 millions d’utilisateurs. Son objectif ? Influencer l’élection américaine. En effet, le vice-président de la firme n’est autre qu’un certain Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump. Pour recueillir les données, l’entreprise a eu recours à un questionnaire psychologique intitulé « This is your digital life ». Les utilisateurs qui installaient l’application provoquaient involontairement l’aspiration de leurs données. Les effets de l’algorithme ne se cantonnent pas aux États-Unis. Ils auraient également pu influer sur le Brexit, ou encore sur les élections au Kenya d’après le journal Le Soir. Facebook se trouve ainsi au cœur de plusieurs enquêtes.
Mark Zuckerberg dans la tourmente
Comme nous vous l’expliquions ce matin, le patron de Facebook a dû faire face au Congrès américain mardi et mercredi. Des heures durant, il a été soumis aux questions des sénateurs. Ce dernier a présenté ses excuses à plusieurs reprises. Un discours qui se plaçait dans la continuité de la stratégie adoptée dans les médias ces derniers jours, le patron du réseau social a alors endossé la responsabilité des données qui ont été piratées.