Cela fait maintenant deux ans que le Covid-19 s’est invité dans nos vies. Depuis le début de la crise sanitaire, le gouvernement essaye toujours de faire au mieux, laissant place à quelques bourdes parfois.
Confinements, couvre-feux, jauges… Depuis février 2020, les mesures sanitaires obligatoires se multiplient et il est quelquefois compliqué de tout comprendre. Entre les restrictions super complexes et celles qui changent du jour au lendemain, vaut mieux suivre l’actualité durant cette période pour ne rien louper. Et encore, parfois cela ne suffit pas. Retour sur les trois changements de décisions les plus « incompréhensibles » du gouvernement.
1. Les masques, c’est pas important ! Ah si, en fait…
Nous sommes au début de la pandémie. Le Covid-19 arrive en France et la panique règne. Que doit-on faire ? Doit-on porter des masques pour éviter de se contaminer ? Selon l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn, en janvier 2020, il était « totalement inutile » de porter un masque « chirurgical » si l’on n’était pas malade. « Ce sont des masques qu’il faut mettre quand on est malade pour éviter d’envoyer des microbes à son entourage. Après, il y a des masques de protection pour des personnes en contact étroit avec des personnes malades (…) essentiellement réservés au personnel soignant, présents dans les hôpitaux » racontait-elle lors d’un point presse.
Résultat ? Quelques mois plus tard, tout le monde était obligé de porter un masque. Que ce soit dans les rues ou dans les lieux publics. On notera la « légère » sous-estimation du virus par l’exécutif.
2. Le casse-tête géant du protocole à l’école
Pour la rentrée 2022, le gouvernement n’avait qu’un seul objectif en tête : faire en sorte de maintenir les établissements scolaires ouverts malgré l’explosion des contaminations. Mais en dix jours à peine, le protocole à l’école a déjà changé 4 fois. Aujourd’hui, quand un cas positif est déclaré dans une classe, les élèves cas contacts doivent fournir simplement trois autotests (plus besoin d’antigénique ou PCR) à différents jours d’intervalle pour retourner en cours. En bref, un casse-tête géant pour les parents d’élèves qui ne cessent de passer leurs journées à essayer de comprendre ces nouveaux « assouplissements« . Comme en témoigne ce tweet illustrant plus ou moins la complexité de la situation, de manière hilarante.
3. Jamais on n’obligera la vaccination… mais on va créer le pass vaccinal !
Si pour l’instant le projet de loi sur le pass vaccinal est encore en examen, il devrait entrer en vigueur incessamment sous peu. Ce dernier impliquera d’avoir un schéma vaccinal complet (avec dose de rappel) pour tout Français qui souhaiterait se rendre dans un lieu public : restaurant, café, salle de spectacle, musée, salle de sport…
Pourtant en juin 2021, l’actuel ministre de la Santé, Olivier Véran, exprimait au micro de BFM son souhait de ne jamais rendre la vaccination obligatoire : « Nous ne contraindrons pas les Français à se faire vacciner, la vaccination n’a pas à être obligatoire en population générale« . De même pour le président qui l’avait signalé sur Twitter, le 27 décembre 2020. Une erreur de communication qui aurait dû sûrement être anticipé par le gouvernement, en cas de dégradation de la situation sanitaire comme c’est le cas aujourd’hui.
Alors certes, le fait d’être non-vacciné n’empêche personne de vivre en France mais avec l’arrivée de ce nouveau pass, elle limite drastiquement la vie de ces derniers en ne leur laissant même plus l’option des tests PCR. Ce qui rend d’une autre sorte la vaccination obligatoire en échange d’activités sociales.