Mr. Robot, c’est la série évènement qui débarque bientôt sur France 2. Joli coup pour la chaîne, qui a mis la main sur un show original et intense, aux multiples rebondissements.
Dans les surprises de l’année 2015 pour les séries américaines, on peut compter Mr. Robot. Créée par Sam Esmail, la série a remporté dès sa diffusion aux États-Unis sur USA Network un surprenant succès. Au premier abord, le show ne semble pas destiné à un large public. Détrompez-vous, vous allez vite devenir accros. La série a par ailleurs décroché le Golden Globe de la meilleure série dramatique, écrasant les géants « Game of Thrones » ou « Empire ».
Le gagnant pour meilleure série télé (drame) est #MrRobot ! Une série À VOIR ! #GoldenGlobes pic.twitter.com/9YiDUtLd93
— Martin Rego (@martin_rego) 11 Janvier 2016
Pour l’originalité du sujet Dans Mr. Robot, on plonge dans l’univers des hackers, sans tomber dans les stéréotypes ou dans l’imaginaire loufoque. On suit la vie d’Elliot Alderson, informaticien pour une firme spécialisée dans la cybersécurité, Allsafe Security. Geek paranoïaque et accro aux médicaments, le jeune homme névrosé passe la majorité de son temps libre à hacker le compte des gens et à espionner leur vie. Un jour, un mystérieux Mr. Robot l’invite à rejoindre FSociety, une société de hackers dont le but est de faire tomber la puissante firme E Corp. On découvre ainsi ces personnages mystérieux que sont les hackers, capables d’entrer dans notre intimité en quelques secondes.
Pour la performance des acteurs
La série tient beaucoup à son acteur principal, Rami Malek, qui perce l’écran. Sa performance renforce l’intensité et la profondeur caractéristiques à la série. Nominé pour le Golden Globe du meilleur acteur dans une série dramatique, il a vu de peu s’échapper la récompense au profit de Jon Hamm, acteur de la série « Mad Men ». Habitué des seconds rôles au cinéma, il entre parfaitement dans les baskets du hacker anti-social mal dans sa peau. On ne se lasse pas non plus des seconds rôles. Le retour de Christian Slater, star des années 1990 pour « Le Nom de la Rose » ou « Entretien avec un vampire », est notable. Il a quant à lui remporté le Golden Globe du meilleur second rôle pour son personnage de chef de bande farfelu dans Mr. Robot.
Pour l’ambiance intense
Le show nous maintient en permanence en haleine. On s’accroche très rapidement au héros, malgré sa folie. Aux yeux des autres personnages, Elliot est calme et réfléchi, il ne dévoile rien, ne diffuse rien, car « tout ce qu’on dévoile n’est que faiblesse ». Mais le spectateur a lui accès à toutes ses pensées, ses tourments, ses névroses. Les réflexions sont intenses, et les situations sont telles que l’on se demande même si ce n’est pas nous qui perdons la tête. On retrouve les univers noirs et angoissants de « Fight Club », ou encore « Dexter ». L’esthétique de la réalisation nous plonge dans des images sombres, dans une ambiance sur le fil du rasoir.