Plusieurs centaines de milliers de cartouches du jeu « E.T. » étaient bel et bien enterrées dans le désert.
C’est un mythe qui prend vie. La légende parcourt les Internets depuis quelques années, mais on n’avait jamais eu de preuve tangible de l’existence de ces cartouches. Dans le cadre d’un documentaire sur le constructeur Atari, le réalisateur Zak Penn a rassemblé plus de 200 volontaires ce weekend pour une inspection approfondie du site présumé, le désert d’Alamogordo. Quelques heures plus tard, plusieurs centaines de cartouches sont déterrées !
1982. Pour accompagner le blockbuster enfantin de Spielberg, Atari développe en diagonale un jeu vidéo dérivé du film pour sa console, l’Atari 2600. Le jeu est démoli par la critique qui se hâte de le qualifier de « plus mauvais jeu de tous les temps », titre qu’il semble avoir conservé aujourd’hui.
Le krach de 1983 voit la bulle du jeu vidéo éclater, et Atari se retrouve dans une situation financière critique. C’est James Heller, ancien manager d’Atari interrogé par Yahoo!, qui nous raconte la suite. Devant l’impossibilité d’écouler ses stocks, l’entreprise l’aurait sollicité pour se débarrasser des quelques 728 000 cartouches sommeillant dans un entrepôt à El Paso (Texas). Il lui vient alors l’idée de les faire enterrer dans le désert, solution la moins coûteuse pour un constructeur devant se serrer la ceinture. L’histoire ne s’arrête pas là : il aura même fait couler une dalle de béton sur le lieu pour prévenir les fouilles éventuelles. Toujours en 1983 selon le New York Times, pas moins de 14 camions auraient été aperçus dans le désert à cette époque.
Dans tout les cas on peut dire que l’opération est réussie pour Zak Penn, qui tient de bien belles images pour son documentaire à venir !
Pour un aperçu du jeu plus en détails, les impressions du Joueur du Grenier à partir de 6:20 !
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Karel Kamphuis
Crédits photo : Microsoft, Reuters