Depuis le début des manifestations contre la loi travail, 48 enquêtes ont été ouvertes contre des policiers pour violences. Des cas qui sont bien souvent filmés et diffusés sur internet, un nouveau moyen de recueillir des preuves.
Violences policières à l’encontre de manifestants et violences de la part des casseurs contre les forces de l’ordre. Voilà le schéma classique que nous retrouvons depuis quelques semaines à peu près partout et qui décrédibilise bien souvent les manifestations. Mais qui croire, alors que le premier relais de cette violence sont les réseaux sociaux où tout peut être trafiqué ?
✏️ #Erdogan condamne les violences policières contre les manifestants en #France. Dessin de @hervebaudry pic.twitter.com/qBkVIvXE3e
— B3zero (@B3zero) 31 mai 2016
48 enquêtes pour violences policières ont été ouvertes dans le cadre de ces manifestations. Ce chiffre a été révélé par l’IGPN, la police des polices, qui gère les enquêtes sur les dérapages des forces de l’ordre. Des chiffres à mettre en rapport avec les 1500 manifestations qui ont touché la France, où de nombreuses autres violences ont été commises par des casseurs.
Avec les vidéos embarquées et les réseaux sociaux, des preuves bien plus présentes
C’est une toute nouvelle forme de technologie qui n’existait pas lors des dernières manifestations majeures, notamment en mai 1968. Les réseaux sociaux et l’arrivée des caméras embarquées dans les manifestations représentent autant de preuves contre les policiers faisant des violences et contre les casseurs. Depuis le début des manifestations contre la loi travail, des dizaines de vidéos de violence fleurissent sur Facebook et Twitter et émeuvent la toile.
C’est notamment le cas du policier qui avait été obligé de sortir de sa voiture, un casseur ayant jeté un fumigène à l’intérieur. L’homme avait reçu de nombreux coups qu’il avait pour la majorité évités ou bloqués. La voiture avait fini par brûler et les agresseurs n’ont pas été identifiés.