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5 éléments pour comprendre l’affaire Henry Lee Lucas

21 ans après sa mort, le tueur Henry Lee Lucas fait encore parler de lui, ce qui a même intéressé Netflix. La plateforme de streaming a dévoilé en 2019 une mini-série sur la vie du meurtrier. Mais c’est quoi l’affaire Henry Lee Lucas ? Voici 5 éléments pour la comprendre.

Dans ce documentaire intitulé Parole de tueur, Henry Lee Lucas avoue des centaines de meurtres non élucidés. La mini-série lève le voile sur tous ces meurtres qui n’ont jamais été résolu avant les annonces d’Henry.

C’est quoi Parole du tueur ? Années 1980. Henry Lee Lucas avoue 300 meurtres. Seulement la police ne parvient pas à mettre en corrélation les morts et la présence du tueur sur les lieux du crime. Après des années d’enquête, les autorités sont arrivées à la conclusion que Henry Lee Lucas était l’auteur de 199 assassinats.

Terrible enfance

Henry Lee Lucas a eu une enfance très particulière, il a grandi dans des conditions horribles. La violence régnait depuis qu’il est né, il a grandi et vécu avec. Né dans une famille très pauvre, qui vit dans une cabane en bois, sans électricité ni eau courante. Son père perd son travail de cheminot et se met à boire avant de mourir lorsqu’Henry avait seulement 13 ans. Sa mère était une prostituée alcoolique et une femme très violente avec son fils. Ce petit garçon était vraiment mal traité, sa mère forçait son propre fils à se déguiser en fille pour aller à l’école, l’obligeant à porter des robes et à avoir des cheveux longs. Il connait les moqueries et les mauvaises blagues très jeune, ce qui le traumatisa rapidement. Henry était un petit garçon battu et la violence qui l’entourait finira par lui plaire et il deviendra lui même violent.

Henry Lee Lucas enfant

Addiction à la violence

Henry se met lui même à devenir violent et pas une simple violence… À dix ans, un ami de sa mère lui apprend à égorger des animaux pour ensuite avoir des relations sexuelles avec eux. Une idée macabre pour un enfant de dix ans même pour un adulte d’ailleurs. C »est à ce moment là que le jeune Henry Lee Lucas associe systématiquement le sexe à la violence et à la mort.

Jeune meurtrier

Henry commence à tuer très tôt. C’est seulement à 14 ans qu’il tue sa première victime en mars 1951, une jeune adolescente de dix-sept ans en l’étranglant avec ses mains. Les délits se suivent, il passe un an en prison pour vol en 1952, âgé seulement de 15 ans. En sortant de prison, le jeune Henry récidive rapidement et se retrouve une nouvelle fois derrière les barreaux. Il essaie même de s’évader à plusieurs reprises de prison mais sans succès. Libéré cinq ans après, le 11 janvier 1960, Henry assassine sa mère en la poignardant à mort au cours d’une dispute. Il part en cavale mais la police le retrouve le 16 janvier 1960, quelques jours seulement après le meurtre et il est de nouveau incarcéré. Pour le meurtre de sa mère ainsi que la cavale, Henry Lee Lucas est condamné à une peine de 20 à 40 ans de prison, mais étant jugé inapte à purger sa peine en prison, il est incarcéré dans un institut psychiatrique. Étant un détenu modèle, Henry est libéré le 3 juin 1970 mais évidemment il ne tarde pas à recommencer à tuer et se met même au viol. Il avait essayé d’enlever deux écolières sous la menace d’une arme dans le but de les violer.

L’amant et complice Ottis Toole

Libéré sur parole en 1975, Henry fait la connaissance de Ottis Toole, surnommé « le cannibale de Jacksonville« , qui devient son amant et son complice. À partir de 1978, les deux hommes commencent une série présumée de meurtres, ils s’intéressent particulièrement aux employés des stations-services. Les deux hommes s’organisaient de cette façon : Lucas étranglait, poignardait en particuliers les femmes, tandis que Toole tuait les hommes à l’aide d’armes à feux. Ensemble ils auraient commis plusieurs centaines de meurtres sur tout le territoire américain. Henry et Toole auraient même travaillé avec une secte sataniste qui enlevé les enfants pour les vendre à des riches pédophiles étrangers, mais l’existence éventuelle de cette secte n’a jamais été prouvée. Pour finir son épopée, Henry Lee Lucas se sépare de Toole et kidnappe la nièce de Toole, Becky Poweel, qui devient son amante et sa complice. Triste fin pour la femme qui finit elle aussi tuée par Henry lors d’une violente dispute et son corps finira démembré et caché dans un champs. Henry est arrêté mais il est très vite relâché faute de preuves concrètes.

Ottis Toole et Henry Lee Lucas

Arrestation et aveux

Henry est arrêté le 11 juin 1983 pour port illégal d’une arme à feu, à l’occasion il décide d’avouer au shérif les meurtres de plusieurs femmes et mène même les enquêteurs sur les lieux où les corps sont cachés. Henry va encore plus loin, il se dénonce tout seul et avoue une centaine de meurtres supplémentaires. Avouant jusqu’a six cents meurtres, Henry donne même aux enquêteurs des indices que même la presse ne connaissait pas. À partir de ce moment là, les médias et les enquêteurs du monde entier s’emparent de l’affaire et créent une cellule spéciale pour interroger le présumé tueur de six-cent personnes.

Mais les aveux d’Henry commencent à rendre perplexe les enquêteurs, qui trouvaient des incohérences entre les dires du présumé meurtrier et les scènes de crime. Ils comprenaient qu’Henry mentait pour attirer l’attention sur lui et pour profiter de la nourriture gratuite et des cigarettes à volonté en prison. Pour certains policiers cette situation les arrangeaient, ils savaient qu’Henry mentait mais faisaient semblant d’y croire pour pouvoir boucler un maximum de dossier.

Henry Lee Lucas pendant un interrogatoire

Le meurtrier Henry Lee Lucas a bien tué plusieurs personnes mais jusqu’a présent on ignore combien exactement. C’était un homme qui voulait l’attention sur lui, voir les gens s’intéresser à lui. Il décède d’une crise cardiaque le 13 mars 2001 dans sa cellule à Huntsville au Texas.

À lire aussi : C’est quoi l’affaire Marie-Thérèse Bonfanti, ce “cold case” résolu 36 ans après ?

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