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5 idées reçues sur l’investissement en bourse

« Trop compliqué », « réservé à une élite », »trop risqué », les Français boudent l’investissement en actions et les marchés financiers en général. Ils ne sont que 3,3 millions à être actionnaire d’une entreprise (Etude TNS Sofres pour Actionaria 2015). Pourtant, la bourse reste l’un des meilleurs placements sur le long terme. Pourquoi ce désamour? Peut-on investir en bourse sans être riche ni être un spécialiste?

Idée reçue N°1: La bourse, c’est du Casino! 

Investir en bourse ne correspond pas à jouer au casino mais à investir dans l'économie réelle

Investir en bourse ne correspond pas à jouer au casino mais à investir dans l’économie réelle

Lorsque l’on interroge des personnes au hasard dans les travées du salon Actionaria, parmi celles qui n’ont pas encore investie dans une entreprise, c’est l’un des motifs qui revient le plus souvent, le caractère aléatoire de la bourse qui ferait penser que la bourse est un jeu, comme on joue à la roulette au Casino.

Pourquoi c’est faux?  Acheter des actions d’une entreprise, c’est en devenir copropriétaire et accompagner son développement. L’investissement dans les entreprises est un moteur essentiel de la croissance et de l’emploi! L’actionnaire en apportant du capital aux entreprises prend un risque de perdre le capital qu’il a apporté à la société, c’est pourquoi il a le droit à percevoir les fruits de ce risque avec l’octroi de dividende et la valorisation du cours de l’action. Les marchés financiers offrent une multitude de possibilités d’investissements, il convient à chacun de s’intéresser à ce qui lui paraît en adéquation avec sa recherche de gains et le niveau de risque à prendre.

Il faut garder à l’esprit que la bourse suit des cycles ( des tendances) qui durent plusieurs années, l’investissement en actions est recommandée sur un horizon d’au moins 5 ans afin d’avoir une durée suffisamment longue pour que le cours de bourse évolue en fonction des résultats de l’entreprise

Idée reçue N°2: La bourse, c’est pour les riches!

Le portrait robot de l'actionnaire type est plus contrasté que l'image que l'on peut avoir de l'actionnaire agé et aisé

Le portrait robot de l’actionnaire type est plus contrasté que l’image que l’on peut avoir de l’actionnaire âgé et aisé

 

Qui n’a pas déjà vu une caricature des Guignols assimilant les actionnaires à des riches sans cœur comptant les billets comme Picsou surveillant son trésor?

Pourtant, le constat mérite d’être nuancé, si l’actionnaire type est un homme de 55 ans qui détient un portefeuille de 20.000€ d’actions, peut-on toutefois considérer que celui-ci fait partie d’une population aisée? Il est évident que les personnes aisées investissent plus naturellement en bourse, toutefois, rien n’interdit à une personne disposant d’un peu d’épargne à la fin du mois d’acheter quelques actions en bourse.

A la question, là aussi rituelle, de savoir avec combien d’argent on peut se lancer en bourse, la réponse est simple : Il n’y a pas de montant minimum, du moment où l’argent que vous investissez, vous partez du principe que vous n’en avez pas besoin pendant au moins 5 ans! En pratique, les différents frais de courtages font qu’il est intéressant de commencer en bourse avec au minimum 1000€. Ce qui reste un ticket d’entrée d’accessible!

 

Idée reçue N°3: La bourse, c’est pour les spécialistes!

Dans cette scène culte du Loup de Wall Street de Martin Scorsese, le courtier vend des actions de mauvaise qualité à des investisseurs qui lui font confiance pour les rendre riches.

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Pourtant dans la « vraie » vie, en dehors des plateaux de cinéma, l’investissement en bourse est très réglementé avec des organismes de protection des épargnants, telle que l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) qui régule le secteur de la finance, tant du point de vue des courtiers ou des banques qui proposent les placements, que des sociétés qui communiquent des informations financières.  La réglementation prend d’ailleurs une place de plus importante dans l’activité des banques et des intermédiaires en placement.

 

Idée reçue N°4: La bourse, c’est compliqué!

Avec un jargon technique et pas mal de termes en anglais, le particulier peut vite se dire que la bourse n’est pas fait pour lui.

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Le plus dur reste néanmoins de prendre le temps de se former aux marchés financiers. Il ne s’agit pas de faire une école de commerce pour devenir trader, mais plutôt de se familiariser avec le fonctionnement des marchés. Passer un ordre, trouver de l’information sur une entreprise, gérer le stress en cas de chute de son investissement ou gérer l’euphorie d’une envolée. Tout cela s’acquiert avec l’expérience, d’où l’importance de commencer progressivement à investir sur les marchés, et de commencer le plus tôt possible à investir!

Enfin, si vous n’avez pas le souhait et/ou l’envie de prendre du temps pour s’intéresser aux marchés, il existe les fonds communs de placement proposé par les banques ou des sociétés de gestion où la gestion est assurée par des professionnels, ou même des trackers, c’est à dire des produits financiers qui répliquent la performance d’un indice ou d’une action.

Idée reçue N°5: La bourse, c’est dur de se lancer!

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Faire son premier pas sur les marchés n’est pas forcément une formalité, si vous êtes client d’une banque ayant des agences physiques, il vous faudra bien souvent demander l’ouverture d’un compte dédié, souvent dénommé « Compte Titre », il est accompagné par le PEA, Plan d’Epargne en Actions, un dispositif très avantageux d’un point de vue fiscal, qu’il convient d’ouvrir le plus rapidement possible. C’est en effet, la date de son ouverture qui est retenue pour déterminer le départ des 5 ans d’ancienneté nécessaire pour obtenir l’exonération des plus-value réalisées dans le cadre du PEA.

De nombreux webinaires sont disponibles pour vous aider à faire vos premiers pas. Vous avez aussi l’occasion de participer à des salons tels qu’Actionaria qui aura lieu du 23 au 24 novembre au Palais des Congrès de la porte Maillot à Paris afin de venir rencontrer des entreprises, participer à des conférences qui pourront vous faire monter en compétence de manière très pédagogique.

C’est le moment où jamais de faire votre première fois en actions!

Christophe Crepin

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Directeur de la rédaction VL Media
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