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Tour de France : des caméras thermiques utilisées pour lutter contre la triche

L’utilisation de caméras thermiques aura bien lieu pour le Tour de France 2016. Thierry Braillard, le secrétaire d’Etat chargé aux sports a confirmé la mesure ce lundi matin. Objectif : lutter contre la triche mécanique dans le cyclisme.

Chaque année, de nombreuses affaires de triches secouent le cyclisme. En janvier dernier, une coureuse cycliste Belge, Femke Van den Driessche, avait été sanctionnée pour avoir utilisé un moteur électrique. Le dispositif était placé dans le cadre du vélo. La concurrente qui avait été suspendue de tous ses titres avait alors soulevé un problème naissant dans le cyclisme : la triche au moteur électrique. Christian Prudhomme, organisateur du Tour de France a déclaré ce lundi que le cas de Femke Van den Driessche avait été ressenti comme « un électrochoc dans le monde du vélo ».

Caméras thermiques

Pour faire face à ces nouveaux cas de fraude dans le sport, des moyens importants seront mis en place pour l’édition 2016 du Tour de France. Des caméras thermiques, utilisées par l’armée, seront déployées pour le Tour de France. Plus besoin dorénavant de démonter le vélo pour vérifier la présence ou non de moteur électrique.

Des tests ont déjà été effectués ce week-end lors de trois courses des championnats de France qui se déroulaient à Vesoul. « Ces tests ont été concluants. Même un moteur à l’arrêt aurait pu être détecté » s’est exprimé le président de la Fédération Française de Cyclisme (FFC) David Lappartient.

Détecter une tricherie

La mesure a été validée par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA). « Il est très important qu’on puisse détecter une tricherie », a déclaré le président de l’Union Cycliste Internationale (UCI) Brian Cookson. « La caméra choisie est portable, son opérateur peut être sur une moto ou au bord de la route » a noté Vincent Berger, directeur de la recherche fondamentale au CEA.

Cette année, le tour de France partira du Mont-Saint-Michel le samedi 2 juillet. L’arrivée est prévue le 24 juillet, à Paris.

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