Après des semaines de tractations, c’est enfin officiel : Pokémon GO est disponible sur les smartphones français. Rapidement devenue virale sur l’App Store et Google Play, le jeu est une véritable révolution technologique et sociétale, avec la présence de Pokémons dans le monde réel. Si il provoque une hystérie générale, il reste des moyens de ne pas y succomber.
Si vous êtes dans l’audience espérée de Radio VL (on l’espère, justement), vous avez sans doute connu les Pokémons, première génération. Nés en 1996, ils avaient quelque peu disparu de la circulation ces dernières années. Et c’était peut-être mieux ainsi… Sa dernière version, Pokémon GO, est loin d’être parfaite. Si elle bat des records de téléchargements et de notation, il est encore possible pour les usagers de smartphones de passer à côté.
Faire encore plus attention à la route tu devras
L’image-type de la folie Pokémon GO, c’est un Monoprix pris d’assaut dans le quartier Saint-Michel à Paris. C’est des rassemblements de jeunes dans des lieux publics, rectangle métallique à la main, à la recherche du légendaire Pikachu. Parfois en pleine ville, au vu et au su des automobilistes, cyclistes et autres citadins. On n’arrive pas à décrocher le regard, on va même jusqu’à s’arrêter en plein milieu de la chaussée pour attraper un Ratata ou un Nosferapti. Pour l’instant, aucun accident n’a été déploré directement à la cause de Pokémon GO. Autant l’éviter en contournant l’application, et même le smartphone dans la rue. Mais ça ne saurait tarder, si une prise de conscience générale ne sortirait pas des smartphones très prochainement. La ministre de la Santé Marisol Touraine exprime ainsi sa bienveillance :
De faussement te socialiser tu t’empêcheras
Les défenseurs du camp Pokémon GO ont, dans la longue liste de leurs arguments, celui de la socialisation. On s’échange des Pokémons, des conseils, des tuyaux, des Pokéballs. On parle ensemble, on vit ensemble, on se rencontre. La belle affaire. De quoi parlent-ils exactement ? De Pokémons et de ce tout ce qui tourne autour, certainement. Mais encore ? L’être humain aurait-il perdu tout son vocabulaire et ses sujets de conversation sous le simple prétexte que ce n’est justement pas le sujet, et que Pokémon englobe tout ? C’est envisageable, tellement le lobby Pokémon devient puissant. La longévité de ces pseudo-relations, ça non plus ça ne dure pas très longtemps. Car une fois la personne quittée car la mission accomplie, aucune raison qu’on la revoit. Pire même, ça peut créer un sentiment de solitude, comme pour le journaliste Alexandre Pedro :
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Tes priorités tu ne perdras pas
Pokémon GO a beau constituer un buzz incroyable, il n’influe pas encore sur l’économie française. Les joueurs n’en sont pas encore à déserter leur travail ou leur recherche de travail, à sécher la fac ou à oublier les enfants à l’école. Ça reste tout de même un phénomène à surveiller. L’Homme a un sens naturel des priorités, et à un moment, se rend compte que le divertissement prend le dessus de ce qui constitue la survie. C’est une notion plus ou moins forte selon les individus, mais elle les transcende tous. Jouer sans arrêt à Pokémon GO va faire réfléchir ses joueurs les plus assidus, seulement en perdant toute la batterie de leur téléphone, Pokémon GO étant très énergivore car utilisant la géolocalisation du téléphone.
PokeGone sur Google Chrome tu installeras
Le logo très simple de PokéGone | Chrome Web Store
Si vous en avez vraiment marre de Pokémon GO et de tous les articles (comme celui-ci peut-être) qui parlent de ce jeu qui rend fou les Français, et que vous naviguez sur Google Chrome, il existe un module magique : PokeGOne. Celui-ci détecte sur votre compte Facebook, Twitter et sur tous vos réseaux les contenus avec le mot « Pokémon GO », et les masque à la masque à la manière d’AdBlock pour les publicités. Vous pouvez le télécharger ICI, et pouer l’avoir essayé à la rédaction, on vous le garanti : ça marche !
Photo de Une : L’Internaute