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Emmanuel Macron officiellement à la conquête de l’Elysée

L’ancien Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron, a déclaré ce matin, sa candidature à l’élection présidentielle à venir.

C’était une possibilité. C’est maintenant une réalité. L’ancien ministre, et leader du mouvement « En marche ! », se lance dans la conquête de l’Élysée. Sa déclaration ne faisait plus guère de doute : ce mercredi matin, c’est au campus des Métiers et de l’Entreprise de Bobigny, qu’Emmanuel Macron a annoncé officiellement sa candidature.

La fin d’un faux suspense

30 août 2016 : Emmanuel Macron démissionne de son poste gouvernemental. L’intéressé se justifie alors : « Je souhaite entamer une nouvelle étape de mon combat et construire un projet qui serve l’intérêt général ». Invité, le soir même, au 20 heures de TF1, il ajoute que sa démission a pour but de le rendre « libre ». La candidature, au stade de rumeur, semble devenir de plus en plus probable.

Le ministre, alors en poste depuis fin août 2014, inaugure, dans l’intervalle, son propre mouvement politique. C’était le 6 avril 2016 : « En marche ! » est né. 96 000 adhérents le suivent, depuis, dans son épopée. De l’aveu de son fondateur, sa formation se veut à la fois « et de Droite, et de Gauche ». Un paradoxe, pour celui qui est un élément important d’un gouvernement ancré à Gauche. La fondation du mouvement n’était, en fait, qu’un prélude. La probable candidature est devenue réelle.

À voir aussi : Macron, candidature imminente ?

De l’Élysée à l’Élysée ?

Ce ne sera pas la première fois qu’il pourrait entrer à l’Élysée. Avant d’être candidat « aux plus hautes charges de la République », il en était, d’abord, le secrétaire général adjoint. C’était en mai 2012, peu après l’élection de François Hollande. Le protégé de François Hollande prend du galon, deux ans plus tard, en remplaçant Arnaud Montebourg, démissionnaire du gouvernement. Avant de l’être lui-même, et d’officialiser sa candidature, ce mercredi : « c’est pourquoi je suis candidat à la présidence de la République ».

Le candidat a fort à faire : si certains sondages le situent entre 15 et 20% des intentions de vote, il devra faire face à la hausse des mouvements populistes. Autre obstacle majeur : le candidat aura, à sa Gauche, le vainqueur des prochaines primaires du Parti Socialiste. Si ce n’est le président sortant, et accessoirement, son ancien allié. Autant dire, rien de moins que sa formation politique d’origine. Un pari ambitieux, mais risqué, et un poids supplémentaire pour la candidature éventuelle de François Hollande.

À voir aussi : Emmanuel Macron démissionne

Source image : capture écran, franceinfo.fr

 

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