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Des jeunes simulent un enlèvement pour faire le buzz

Dans les Rhône-Alpes, trois jeunes âgés d’une vingtaine d’années ont été placés en garde à vue mardi 27 décembre après avoir simulé un enlèvement en pleine rue. Ils voulaient se rendre intéressants afin de créer le buzz.

L’affaire semble surréaliste, digne d’un film. Nous sommes à Villeurbanne une commune limitrophe de Lyon, le 27 décembre au soir. A 20h40, une femme paniquée appelle la police, elle dit être en train d’assister à un enlèvement. Elle décrit la scène au policier: un adolescent aurait été embarqué de force et mis dans le coffre du 4X4 par des individus cagoulés. Le témoin prévient néanmoins les policiers qu’elle aurait eu le temps de temps de noter le numéro d’immatriculation avant que la voiture ne s’échappe. Cet indice permet à la police d’identifier le propriétaire de la voiture et son adresse.

La rue de la Doua à Villeurbanne. - © Google Street View

La rue de la Doua à Villeurbanne. – © Google Street View

Très vite, les forces de police du secteur passent à l’action, une patrouille est envoyée sur place. Là, ils découvrent la voiture signalé. Le moteur est encore chaud, preuve que le suspect est arrivé il y à peu de temps, mais à l’intérieur,, pas de corps. Des renforts sont demandés, la maison va être prise d’assaut.

Au total, une dizaine de policiers sont rassemblés dans l’espoir de sauver la victime. Ils se tiennent tous prêts à intervenir, bientôt rejoints par la brigade anticriminalité. Cependant, en approchant tous vont être stupéfaits: la victime et son ravisseur sortent de la maison, ils avouent alors avoir mis en scène l’enlèvement. La raison, simplement faire le buzz.

Une blague qui ne passe pas

Bien sûr passé le coup de la stupéfaction, les autorités dépêchées sur place n’ont pas ri à la petite blague, sûrement un manque d’humour. La farce a fait se déplacer sept équipages de police pour faire face à l’enlèvement. Suite à cette blague de mauvais goût, trois participants présumés ont été placés en garde à vue. Il s’agirait de la fausse victime, du conducteur ainsi que d’un complice. Tous les trois risquent des poursuites pour fausse alerte et déclenchement inutile des services de secours.

Ces petites blagues se multiplient durant ces fêtes de fin d’année comme le 26 décembre ou encore récemment à Nîmes. Dans un climat où l’état d’urgence a été prolongé jusqu’au 17 juillet 2017, pas sûr que ces plaisanteries amusent beaucoup.

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