Le père de la célèbre friandise Kinder Surprise, William Salice, est mort jeudi 29 décembre à l’âge de 83 ans.
Des milliards d’œufs Kinder vendus dans le monde en plus de 40 ans et près de 100 millions par an en France. Le père de la friandise la plus prisée des enfants, William Salice, est décédé jeudi à l’hôpital de Pavie (nord de l’Italie) d’un accident vasculaire cérébral. Il avait 83 ans. L’histoire du Kinder Surprise a commencé dans les années 1970. A l’époque, le chocolatier Ferrero cherchait un moyen de lutter contre le caractère saisonnier des oeufs de Pâques, qui condamnait les moules au chômage technique la majeure partie de l’année.
Salice, le bras droit du patron visionnaire Michele Ferrero (le père de la pâte à tartiner Nutella), a alors eu une idée. L’idée, c’était de glisser dans les œufs au chocolat une surprise. Il s’agissait simplement d’insérer dans la coquille de chocolat au lait une capsule en plastique contenant un jouer à assembler.
Le succès est mondial. A tel point qu’en 40 ans, Ferrero assure être capable de paver les 400 000 m2 de la Macroplaza Monterrey à Mexico, avec ce qu’il produit en un mois. « L’inventeur c’est Ferrero, moi j’ai juste été l’exécutant matériel », répétait pourtant modestement M. Salice. L’inventeur italien a par la suite contribué à l’élaboration de nombreux autres produits, comme le Ferrero Rocher et le Pocket Coffee.
Kinder Surprise interdit aux USA et au Chili
L’immense succès des œufs Kinder a cependant été terni par plusieurs drames. Mi-janvier à Toulouse, une fillette de 3 ans et demi est morte étouffée par un petit jouet. Mais après enquête, le parquet avait dédouané l’entreprise italienne. Le Kinder Surprise est également interdit dans deux pays. Aux Etats-Unis, une loi de 1938 interdit de mettre un objet dans une denrée alimentaire. Et depuis cet été, le Chili a instauré une loi pour lutter contre l’obésité.