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Des cellules « zombies » identifiées : The Walking Dead en vrai ?

Aux États-Unis, des chercheurs ont identifié des gène « zombies », qui ont la faculté de survivre à la mort complète d’un individu. Le système cellulaire serait donc programmé en autonomie de l’organisme.

D’après le dictionnaire Le Petit Larousse, la mort se définit par la « cessation complète et définitive de la vie d’un être humain, d’un animal ». Donc l’arrêt complet des organes, des viscères, des cellules. Mais à priori, certaines d’entre elles pourraient « ressusciter ». De nombreux gènes, proprement qualifiés de « zombies » par des chercheurs de l’université de Washington DC aux États-Unis, seraient présents dans les corps décédés de souris et de poissons.

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Les rongeurs, cobayes-types de ce type d’expérience scientifique, possèderaient ainsi des gènes qui restent actifs jusqu’à deux jours après la mort constatée de l’individu. Chez les poissons, ça pousse jusqu’à quatre jours entre les branchies. En tout, sur une souris et un poisson, plus de 1000 parties de chromosomes survivaient à la mort. Ce processus est « comme les pièces d’une voiture à court de carburant » selon Science, une revue états-unienne spécialisée sur le sujet.

Prévoir la mort

Maintenant qu’on est à peu près sûr de l’existence de ces gènes « zombies », l’heure est à l’explication de leurs propriétés. Le développement embryonaire, le système immunitaire ou la régulation de la température seraient notamment dans les activités de ces gènes si particuliers. Ces gènes « vivent » dans un environnement primaire, donc embryonaire. Autre fonction beaucoup moins réjouissante : ils favoriseraient le développement de cellules cancéreuses, ce qui pose un vrai problème pour la greffe d’organes à partir de corps décédés. Le fait est de toute façon statistique : les personnes greffées ont plus de risques de développer un cancer que le reste de la population.

Néanmoins, hors cette problématique du don d’organes, la découverte de ces gènes zombies bouleverse totalement le rapport à l’Homme de la mort. Ainsi, on peut plus facilement comprendre le fonctionnement des organes et leur préservation, et par conséquent prévoir leur arrêt, et donc la mort de la personne. C’est une connaissance à terme d’une longue phase de recherche, qui ne fait que débuter avec ce Walking Dead transporté à la réalité.

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Rédacteur en chef adjoint du pôle Rédaction | Correspondant Côte d'Azur
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