Alors que l’hebdomadaire « Le Canard enchaîné » accuse le candidat François Fillon d’avoir fictivement employé sa femme en tant qu’assistante parlementaire, une enquête préliminaire est ouverte le 25 janvier pour détournement de fonds publics et abus de biens sociaux à quelques mois de l’élection présidentielle.
Des révélations qui déstabilisent la campagne du candidat de la droite
Au soir de la publication de « L’Affaire Penelope », François Fillon déclare qu’il souhaite être reçu dans les plus brefs délais au parquet national financier et ajoute « je ne peux que m’étonner que des faits aussi anciens et légaux fassent l’objet d’une telle campagne, à trois mois du premier tour de l’élection présidentielle »
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Le candidat de droite est victime des « boules puantes » qui pourraient être mortelles pour la suite de sa campagne. Il déclare au journal de TF1 qu’il «n’y avait pas le moindre doute» sur l’emploi «réel» de son épouse.
Un manque de coordination dans les troupes de François Fillon
A l’issue des révélations, c’est le début de la cacophonie des portes parole du candidat de droite. Bernard Accoyer, secrétaire général du parti Les Républicains, déclare sur France Inter que « François Fillon a toujours travaillé avec autour de lui ceux et celles qui l’ont accompagné. Penelope a toujours été à ses côtés, je l’ai souvent vue participer à ses travaux. Je l’ai vue dans de multiples circonstances, y compris à l’Assemblée nationale ». Sur France Info, Florence Portelli, porte-parole du candidat de droite, affirme l’inverse « Si on n’a as vu Mme Fillon au Palais Bourbon, c’est qu’elle était dans la Sarthe. Quand vous être collaborateur parlementaire d’un député de province, vous le représentez également en province»
Cet absence d’harmonisation semble agacer le candidat qui déclare un manque de soutien de la part des autres élus Les Républicains, restés silencieux.
Une côte de popularité qui se dégrade
Au lendemain des révélations, Odoxa réalise un sondage dans lequel le candidat de droite perd 16 points de popularité dans l’opinion depuis le résultat du second tour des primaires de la droite. En janvier, 42% des personnes interrogées avaient une bonne opinion de lui, à présent 38%.
Affaire Penelope Fillon : Alain Juppé ne remplacera pas François Fillon en… https://t.co/03LiFU4QNd pic.twitter.com/lqArFgkqCw
— 1001portails.com (@1001portails) 27 janvier 2017
Si jamais François Fillon est « mis en examen » dans l’affaire de l’emploi supposé fictif de sa femme, il a déclaré qu’il renoncerait à la présidentielle. Alain Juppé, refuse catégoriquement d’être un recours pour l’élection présidentielle dans l’éventualité d’un retrait du candidat.