Une pétition réclame que la girafe soit placée sur la liste des « espèces en danger ». L’animal connaît une situation alarmante, qui reste assez méconnue.
A quoi ressemblait une girafe ? C’est une question que les générations futures pourraient se poser au vu de la situation alarmante de l’animal dans le monde. Face aux braconnages et à la chasse, la vie des girafes est devenue aussi inquiétante que celle des lions ou des rhinocéros. Une pétition demande d’ailleurs à ce que l’animal soit considéré comme une espèce menacée.
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Une situation que ne cesse de s’aggraver
Cette pétition a déjà été signée par cinq groupes environnementaux et a été transmise au US Fish and Wildlife Service. Cet organisme fédéral américain est en effet spécialisé dans la protection de la faune. Si la girafe est depuis longtemps considérée comme une espèce en danger, une pétition signée par un tel organisme américain serait un message fort envoyé à tous les braconniers et chasseurs. Les groupes à l’origine de la pétition demandent aussi une révision de la loi Endangered Species Act pour inscrire définitivement la girafe comme espèce menacée.
Malgré les menaces, ces actes sont toujours aussi fréquents : sur les 10 dernières années, près de 3700 girafes auraient été victimes de braconnage. Sur une échelle plus large, le nombre de girafes dans le monde entier aurait baissé de 40% en seulement 30 ans. Chaque année, ce serait donc des milliers de peaux ou de défenses qui seraient extraites de l’animal pour être soit revendus, soit conservés à un usage personnel.
Une pétition qui apparaît comme une dernière solution
Ces chiffres édifiants sur le sort des girafes ne sont pourtant pas inconnus mais ils se sont récemment imposés aux yeux du monde entier. L’année dernière, une petite fille de 12 ans posait en photo et à ses côtés, la dépouille d’une girafe. A noter que cette fillette était originaire des États-Unis,un pays d’où est originaire la majorité de ces chasseurs. C’est d’ailleurs un Américain qui était à l’origine de la mise à mort du lion Cécil en 2015. La sauvegarde des girafes constitue l’un des principaux combats à titre environnemental, l’objectif étant donc de préserver une espèce parmi les plus appréciées.
Si la pétition venait à être signée, les organisations environnementales disposeraient ainsi d’un important moyen de pression sur les braconniers. L’agence fédéral ont toutefois 90 jours pour signer cette pétition.
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