Avec une capacité d’accueil de 50 personnes, le centre est attendu pour le mois de septembre. L’établissement viendra donc en priorité aux mineurs.
Ouvert en novembre dernier, le centre d’accueil du XVIIIe arrondissement est déjà saturé et n’est pas en mesure d’accueillir tout le monde. Alors que le nombre de migrants est toujours aussi important dans la capitale, Médecins Sans Frontières a choisi de passer à l’acte.
Médecins Sans Frontières se mobilise pour les migrants mineurs
Ce nouveau centre se tiendra donc dans le XIXe arrondissement, l’un des arrondissements qui accueille le plus de migrants. Parmi les campements encore actuels, celui qui a pris place au sein d’un ancien lycée désaffecté se trouve justement dans le XIXe arrondissement.
Attendu pour septembre, l’établissement comportera plusieurs pôles, dont un « pôle social » proposant sorties et cours de français. A noter que le GISTI (association d’aide aux étrangers) et les avocats du Barreau de Paris tiendront aussi une permanence juridique dans ce centre.
Un pôle médical est aussi prévu : des pré-consultations et des offres de soins régulières seront proposées, une décision utile et logique pour des personnes dépourvues de tout soin depuis des mois. Au sein de cet espace, un service spécialisé psychiatrie sera aussi disponible pour certains migrants qui bénéficieraient d’une « attention toute particulière ».
L’association, Paris et l’État mobilisés
Suivant l’ouverture du centre, Médecins Sans Frontières compte par ailleurs mobiliser des hôtels. L’objectif pour l’association est d’héberger à peu près une quarantaine de personnes. Pour ces jeunes migrants, le séjour à l’hôtel devrait durer environ trois semaines.
Une fois ce délai passé, les migrants devraient être relogés chez des particuliers. L’association peut compter sur le soutien de l’Etat et chercherait actuellement 3 000 places disponibles au sein de logements de particuliers.
Aujourd’hui, le nombre de migrants mineurs s’élèverait à près de 4 500 au sein de la capitale. Un chiffre qui confirme la nécessité d’agir au plus vite pour ces migrants. Surtout, ce chiffre est presque trois fois plus important qu’en 2015.
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