C’est ce vendredi que les irlandais vont devoir aller aux urnes pour voter pour ou contre la libéralisation de l’avortement, interdit depuis 1983. Le pays du trèfle est particulièrement divisé.
En ce vendredi 25 mai, 3,5 millions d’Irlandais sont appelés à aller voter pour se prononcer au sujet de la libéralisation de l’interruption volontaire de grossesse. Le pays à tradition catholique, avait déjà voté pour le mariage homosexuel en 2015. Les bureaux de vote ouvrent de 7 heures à 22 heures, avec l’interdiction de faire campagne à proximité des écoles où se déroule le scrutin, même si les accessoires devenus tendance tels que les badges et les pulls promouvant l’un ou l’autre camp sont tolérés. Interdit depuis 1983 le vote pour l’IVG serait un référendum historique pour l’Irlande.
Tensions entre opposants et partisans
Le « oui » à la suppression de l’interdiction constitutionnelle de l’IVG semblait en tête des intentions de vote, malgré une participation difficile à estimer et un nombre élevé d’indécis. Néanmoins, les autorités ont comptabilisé un nombre important de nouveaux inscrits sur les listes électorales, avec plus de 118 000 demandes d’ajout cette année, signe de l’intérêt pour ce vote. La mobilisation de l’électorat a été l’un des grands axes des militants anti et pro-avortement, les premiers tablant sur un sursaut de l’Irlande rurale, tandis que les seconds ont fortement encouragé les jeunes à s’inscrire et à voter.