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Adama Traoré : la justice relancée

Adama Traoré : la justice continue

Nouveau rebondissement deux ans après la mort d’Adama Traoré survenue suite à un contrôle policier. La famille du
défunt porte plainte contre Caroline Rambaud. Les proches d’Adama contestent la conclusion donnée par la première experte
sur l’autopsie. Le Parquet a interrogé de nouveaux protagonistes. L’affaire est susceptible de prendre un grand tournant.

Une exclusivité dans l’affaire. Il est l’heure de rendre des comptes. Ce mercredi le Parquet a interrogé les  gendarmes qui ont interpellé Adama Traoré. C’est la première fois depuis le début de l’enquête. Le jeune homme de 24 ans est décédé le 19 juillet 2016, alors qu’il se faisait contrôlé par la police. Après une course-poursuite, les gendarmes ont rattrapé la victime et l’ont plaqué au sol. L’homme a été emmené au commissariat. Il est ensuite décédé en garde en vue.

Suite à ce drame, une médecin légiste, Caroline Rambaud a procédé à l’autopsie juste après la mort d’Adama Traoré. D’après le rapport d’expertise, le jeune homme a succombé à une maladie cardiaque. La famille de la victime a toujours contesté la conclusion de la docteure. Elle dénonce une « bavure policière ».

Aujourd’hui, d’autres médecins remettent en cause ce rapport. La famille a porté plainte ce lundi, car elle considère que le premier rapport d’expertise a entravé la manifestation de la vérité. Une séance de conciliation s’est tenue pour valider ou non le manquement déontologique de la docteure. La famille s’est félicitée de l’interrogatoire des gendarmes. Néanmoins, à ce jour, la famille du défunt est consciente que le combat continue.

Les gendarmes frôlent la mise en examen

Le parquet attribue aux gendarmes le statut de témoin assisté. Ils n’auront donc pas le statut de mis en examen. Le statut de témoin assisté est octroyé aux personnes mises en cause dans le cadre d’une instruction (étude faite par le juge durant laquelle il rassemble les preuves suite à la commission d’une infraction). Les gendarmes ne pourront pas faire l’objet d’une détention provisoire, ni même d’un contrôle judiciaire.

Durant cette affaire, les fonctionnaires ont longuement été protégés. Le premier rapport médical de l’autopsie a conclu une malformation du cœur de la victime. Les gendarmes ont été exonérés et n’ont pas été interrogés. Aujourd’hui, ce statut de témoin assisté affirme plus que jamais l’innocence des gendarmes. Néanmoins, ces derniers peuvent être mis examen si des indices graves et concordant se présentent.

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