La Première ministre du Royaume-Uni a subi un nouveau revers après le rejet de l’accord. Dix semaines avant le Brexit, Theresa May doit impérativement trouver une solution avant une rupture sans accord.
Les députés britanniques ont refusé à l’unanimité l’accord proposé par Theresa May mardi dernier. Mais l’heure n’est plus à la discussion mais à l’action sachant que dans dix semaines, le Royaume-Uni sortira de l’Union Européenne avec ou sans solution. Pour éviter que le pays sombre dans la pénurie, dans les embouteillages monstres aux abords des ports et éviter l’effondrement de la livre, la première ministre présente ce lundi sa deuxième option.
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— UK Prime Minister (@10DowningStreet) 21 janvier 2019
Le plan B soumis au vote le 29 janvier
Un plan qui va certainement décevoir Bruxelles et les députés britanniques. Selon les quotidiens Londoniens, ce nouvel accord ressemblerait fortement au premier. Malheureusement la dirigeante du parti conservateur risque de se heurter à un nouveau refus.
Theresa May ne renonce toujours pas à faire plier l’Union Européenne sur la disposition visant à éviter le rétablissement d’une frontière dure entre l’Irlande et la province britannique d’Irlande du Nord, alors que Bruxelles ne souhaite pas revenir sur ce point qui fait débat au sein du Royaume-Uni.
Quels sont les scénarios envisageables avant le Brexit ?
La Première ministre souhaite obtenir un accord mettant en œuvre le résultat du référendum de juin 2016 où les Britanniques ont souhaité à 52 % le retrait du Royaume-Uni de l’UE. Theresa May aimerait que cet accord permettre à Londres de reprendre le contrôle de l’immigration en provenance de l’Union Européenne et également de mener une politique commerciale indépendante. Même si Theresa May trouve un consensus au sein de la classe politique britannique, le texte devra encore être approuvé par les 27 pays membres de l’UE.
- Le « No deal »
- Reporter la date sur l’annonce du Brexit
Les Britanniques pourraient avoir jusqu’au 30 juin pour trouver un accord convenable. Cette date ne pourra plus être décalée car sinon le Royaume-Uni devra alors élire leurs députés au parlement européens en vue des élections qui auront lieu en mai prochain. Des amendements vont donc être déposés dans les prochaines semaines pour retarder ou suspendre le processus de sortie. Mais encore une fois si Theresa May accepte de reporter le Brexit, sa décision devra cependant être approuvée par les 27 pays.
- Les élections générales
Ça serait un nouveau rebondissement dans la saga du Brexit, mais l’option des élections générales reste une fois de plus envisageable et c’est même le principal objectif du Labour. Si le parti travailleur l’emporte lors des élections législatives, il serait en mesure de demander un nouvel accord à Bruxelles mais cela prendrait du temps, que les Britanniques non malheureusement plus.