À la fin du grand débat national, des Français seront sélectionnés pour donner leur avis lors de « conférences citoyennes régionales ». La sélection se fera via une base de données de numéros de téléphone et non selon les listes électorales.
Emmanuelle Wargon, la ministre chargée d’assurer le bon déroulement du grand débat, l’a annoncé ce matin, jeudi 7 février, sur RTL :
« Les garants [du grand débat] nous suggèrent de ne pas prendre les listes électorales, mais de prendre les numéros de téléphone : nous allons respecter leurs propositions »
#GrandDebat : « Il y aura bien des conférences citoyennes mi-mars dans chaque région avec des personnes tirées au sort dans les numéros de téléphone, pas les listes électorales », annonce @EmmWargon dans #RTLMatin avec @EliMartichoux pic.twitter.com/rhoc6guwMM
— RTL France (@RTLFrance) 7 février 2019
Début janvier le Premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé qu’une centaine de Français allaient être tirés au sort pour donner leur avis à la fin du grand débat.
« Ces conférences citoyennes, elles auront bien lieu, dans chaque région en métropole et en outre-mer, et on en fera une transversale uniquement avec des jeunes » a ajouté Emmanuel Wargon.
Comment vont-ils trouver les bons numéros de téléphone ?
« Un système de génération aléatoire de numéros » va chercher des numéros de téléphone a annoncé la secrétaire d’Etat à Franceinfo. Si le système tombe sur un faux numéro il recommence jusqu’à ce qu’une personne décroche.
La participation n’est pas obligatoire. Chacun peut décider s’il souhaite se rendre aux « conférences citoyennes » ou non.
Pourquoi l’Etat n’utilise pas les listes électorales ?
« Tout le monde n’est pas inscrit sur les listes électorales. Ce système permet de toucher tous les citoyens » ont tenu à préciser les garants du grand débat.
Effectivement, cinq millions de personnes ne seraient pas inscrites sur les listes électorales.
Les « conférences citoyennes » auront lieu durant la « deuxième quinzaine de mars » du vendredi au samedi.