Le phénomène eSport pourrait bientôt dépasser l’étape des LAN et atteindre les Jeux Olympiques. Il réunit des millions de spectateurs chaque année mais aussi des gains colossaux. La discipline est aujourd’hui en pourparlers pour être, à son tour, mise sur le devant de la scène. Créé à la fin des années 80, l’eSport n’a jamais été si populaire, au point de rejoindre les jeux asiatiques. Il faudra attendre encore 2022 pour qu’il intègre à part entière la compétition. La discipline contribuera au classement de tel ou tel pays, un pas de géant vers les J.O.
JayPL et les J.O.
Jérôme Turinh, aka JayPL a débuté par des études de musicologie, pensant que l’eSport était réservée à l’élite. Il a malgré tout quitté son job étudiant dans une brasserie pour rejoindre une association française avant de rallier des roster professionnels. Il est reconnu pour ses performances sur Heroes of the Storm ainsi que pour avoir gagner des tournois en traversant le monde. 2019 est une grande année pour lui comme pour tout autre gamer. Cette année, on saura si le gaming peut rejoindre les Jeux Olympiques de Paris. Mais quelles seraient les retombées pour ces sportifs de l’ombre ? Quelle reconnaissance serait apportée à leur discipline ? JayPL se livre à nous. Il se dit mitiger par les Jeux Olympiques.
Les J.O. sont une trop grosse entité
« Un sport est une activité physique, les jeux vidéos sont plus cérébrales avec certes des réflexes. L’eSport n’y a pas sa place, peut-être dans une catégorie vraiment à part, avec un autre intitulé. Je soutiens par ailleurs que les jeux vidéos soient mise en avant pour faire bouger les choses. » Faire comprendre au monde que les jeux vidéos ne sont pas qu’une addiction est une bonne chose à ses yeux. De son point de vue, il y a de l’addiction partout et les jeux vidéos restent un loisir ainsi qu’une compétition. En ce moment même, il y a tout un organisme en construction côté Paris banlieue pour de l’eSport en prévision d’une probable adhésion aux Jeux Olympiques.
Alors rendez-vous cette année pour avoir la réponse ! À savoir, si l’eSport est validée aux J.O., les jeux violents comme Call of Duty ou CS:GO ne seront pas acceptées.