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Parcoursup : après les résultats, mobilisation générale pour les lycéens

Mercredi soir avait lieu la première phase d’admission de Parcoursup. Pour les futurs bacheliers qui oscillent entre joie, attente et déception, l’Education Nationale lance un accompagnement personnalisé inédit.

En plus de préparer le Baccalauréat, l’orientation est au cœur des préoccupations des lycéens. Ce mercredi soir à 19h, Parcoursup, la plateforme d’entrée dans l’enseignement supérieur, a rendu son premier verdict par une « phase d’admission ». Jusqu’au 18 juillet, les lycéens doivent faire des choix pour leur orientation post-bac, à la lumière de leur projet professionnel et des réponses des établissements du supérieur à chacun de leur vœux.

Cette année, « rien d’inquiétant » note la rectrice de l’académie de Lyon, Marie-Danièle Campion. Le remplaçant d’APB propose 14 500 formations, contre 13 000 auparavant, « pour ouvrir le champs des possibles » et donner à Parcoursup « sa pleine mesure ». D’ici 2020, la plateforme va réunir toutes les formations reconnues par l’Etat.

Un accompagnement « à la carte », en fonction des attentes

Cette année, l’éducation nationale mise sur « un accompagnement soutenu » des élèves, confrontés à « une plateforme complexe et très riche ». Pour cela, la« fiche de suivi personnalisée » permet de« valoriser le parcours », « les centres d’intérêts » et « les expériences ». Les candidats qui n’ont que des réponses négatives vont pouvoir bénéficier d’un « entretien personnalisé » pour « préparer la phase complémentaire des nouveaux vœux ».

Pour la rectrice de l’académie de Lyon, Parcoursup est « un point de rencontre le secondaire et le supérieur, entre les lycéens et les jeunes en dehors du système scolaire ». Selon elle, qui estime « les réformes urgentes », Parcoursup est « un outil de la réussite des étudiants », associé à la réforme du lycée qui va « construire des compétences transversales en lien avec le supérieur » pour « ne laisser personne sur le bord du chemin ».

Accepter, refuser, attendre : le casse-tête des lycéens

Dès hier, les lycées se mobilisaient. A Lyon, le lycée Juliette Récamier organisait un échange entre élèves et professeurs au CDI. « Il faut rassurer, leur dire que la suite va arriver » note un professeur, qui souligne qu’il « n’y a pas d’affolement à avoir en cas de réponse négative ou de mise en attente ». « Les élèves sont très sereins » note cependant la rectrice de l’académie de Lyon. Grâce à la mise en place d’un « centre d’information et d’orientation » académique, l’Education Nationale se veut « humaine, réactive et accompagnatrice ».

En réalité, les enseignants font le point avec les élèves « en attente » ou qui s’expose à des « refus » pour « retravailler le projet pour la phase complémentaire ». « C’est surtout un rappel du calendrier, de l’attitude à adopter » comme, par exemple, « accepter un vœu pour ne pas perdre les autres ». « Ils peuvent mettre en place des réponses automatiques aux vœux ou des alertes sur leur téléphone » explique le chef d’établissement.

Pour tous, le plus stressant reste le Baccalauréat qui va débuter dans quelques semaines.

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