À la uneActualitéFrancePolitique

La fessée, officiellement interdite en France !

85% des parents emploient ces pratiques bientôt interdites. Ce mardi 2 juillet, le parlement devrait adopter définitivement la loi qui interdit les châtiments corporels et psychologiques sur les enfants.

«L’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques » dit la député MoDem Maud Petit. Pour autant aucune sanction pénale n’est prévue. Son but est de faire évoluer les mentalités : « Les enfants ont droit à une éducations sans violence ».

Le Sénat va trancher par son unique vote. Le 24 juin, les sénateurs avaient donné en commission leur accord à la proposition de loi.  54 pays ont déjà légiféré sur l’interdiction de la fessée dont 22 pays européens. 

Marie-Pierre de la Gontrie(PS) se réjouit d’une approbation à l’unanimité. L’ancienne ministre des familles Laurence Rossignol, avait elle aussi porté une proposition de loi allant dans le sens de l’interdiction. Ce dernier vote a donc de forte chance d’aller dans ce sens.

Une pratique banalisée.

Plus de la moitié des parents frapperaient leurs enfants avant l’âge de deux ans et 71,5% admettent avoir déjà donné une « petite gifle ». Dans le cas où la loi passe, les fessées, gifles, pincements, coups, morsures, gestes brusques, hurlements, injures ou moqueries envers l’enfant seront interdits.

La loi stipule également qu’on ne peut laisser pleurer un bébé seul et de minimiser la douleur ou les émotions de  l’enfant. Il existe une jurisprudence issue du Code Civil de 1804 qui admet « un droit de correction ».

Une démarche soutenue.

La ministre de la santé Agnès Buzyn s’est dit favorables à l’interdiction de la fessée, la violence n’étant pas un mode d’éducation.

Certains sont réticent à cette loi. Emmanuelle Ménard, députée du Rassemblement National a voté contre. La femme du maire de Béziers estime qu’il y a un risque de « dépouiller les parents de leurs prérogatives ». Le but de la loi est de faire une distinction entre violence et autorité. Si un enfant nécessite une attitude dite autoritaire pour l’éduquer, la violence doit en être exclue.

About author

Journaliste actualité générale
Related posts
À la uneMédiasSociété

Est-ce que le Conseil d’État sauve C8 ?

ActualitéFranceSociété

C’était en janvier 2015… l’attaque contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher

ActualitéSéries Tv

On débriefe pour vous... La Mesías, drame familial et fondamentalisme religieux

FranceRégions

Les meilleures régions françaises pour les aventures en plein air

Retrouvez VL. sur les réseaux sociaux