Il a fait parler de lui ces dernières semaines, grâce à ses interventions aussi farfelues les une que les autres. Connu pour avoir été chroniqueur-humoriste pour la chaîne de Téléfoot, Paul de Saint Sernin s’est confié à VL, dribblant entre le métier d’humoriste et sa passion pour le football.
L’humour, aux cheveux longs
Si vous étiez abonné à Téléfoot La Chaîne, ou que vous aviez suivi l’actualité sur les réseaux, vous êtes donc bien au courant que le nom de Paul de Saint Sernin n’est pas anodin. Humoriste dans l’émission ”Le Vrai Mag” jusqu’à la fermeture de la chaîne ce mois-ci, il a fait l’actu grâce notamment à ses tacles glissés au groupe Mediapro et ses punchlines envers Rudi Garcia, Thomas Tuchel, ou récemment Kylian Mbappé, mais toujours avec un humour bien veillant, et ce jusqu’à la dernière émission.
Pourtant, ce n’était pas le métier auquel il pensait en premier : Il a débuté comme journaliste après avoir passé son diplôme dans le domaine, et a enchaîné les plateaux de JT sur I-Télé et les envoyés spéciaux sur le bord du terrain, sur Infosport+. C’est dans sa vingtaine, qu’il a alors voulu se lancer dans l’humour, notamment dans les cafés-théâtres et commence à jouer : Canal+ le recrute alors pour la campagne présidentielle de 2017 dans Le Petit Journal, et reste sur la chaîne cryptée dans d’autres séquences comme ”Paul le Menteur”, ou encore “L’Info du Vrai ou du Faux” dans l’émission ”L’Info du Vrai, le Mag”. Lorsque Téléfoot monte son projet en août 2020, ils pensent alors à recruter Paul, qui accepte sans hésiter et réalise son rêve : coller foot et humour ensemble, jusqu’à la fin. Il nous raconte tout, dans cet entretien.
L’INTERVIEW
–Merci d’avoir accepté l’interview, c’est un plaisir de t’avoir! Afin de la commencer, présente-toi pour les lecteurs de VL.
Je m’appelle Paul de Saint Sernin, j’ai 29 ans et y’a deux choses que j’aime le plus au monde : le foot et l’humour, et je suis devenu humoriste dans le foot.
–Sur ta bio on te définit comme journaliste, humoriste, footballeur dans les tournois, même youtubeur. T’es plutôt polyvalent non?
Ouais, comme sur le terrain. Je peux jouer sur tous les postes. Mais si tu veux une réponse plus sérieuse, j’ai commencé comme journaliste à Canal+, I-Télé, Infosport+, L’Equipe 21 et Radio France durant plusieurs années. Puis un jour j’ai eu besoin de rire un peu, de montrer ma personnalité, dire les choses sur scène : j’ai donc quitté ce métier de journaliste pour commencer celui d’humoriste, en me disant que j’ai fait mon petit trou dans le foot et le journalisme, maintenant je vais en creuser un dans l’humour, puis un moment je réunirai les deux, ce que j’ai fait. Aujourd’hui, je me considère comme humoriste.
–Tu es passionné de foot depuis quand?
Depuis toujours. J’ai toujours joué au foot petit, mes parents aiment bien dire que je savais jouer avant même de marcher. J’ai toujours été passionné de foot dans mon coin, car dans ma famille j’étais le seul. Je passais ma vie à penser foot, jouer tout seul dans mon jardin, lire des magazines sur le foot… voilà.
–On te connaît comme un fervent supporter du Paris Saint-Germain, mais j’ai récemment vu que tu étais fan de Lyon étant plus jeune…
Ça tombe très bien que tu me poses la question, parce que les gens ont déduit que j’étais supporter lyonnais! Je ne l’ai jamais été, c’est juste que j’ai grandi au moment où Lyon était le club français qui travaillait le mieux, donc j’avais une admiration pour ce club. A l’époque, la Ligue des Champions était diffusée sur TF1, c’était le seul club que je pouvais regarder à la télé. Malgré le fait que j’étais supporter parisien, j’avais une admiration pour ces joueurs magnifiques comme Juninho, Essien, Diarra, Malouda, Carrière, Benzema… que des joueurs incroyables qui sont passés. Du coup, j’admirais ce club et la façon dont il a été géré par Jean-Michel Aulas. Mais je n’ai jamais été supporter, et je suis très content de rétablir la vérité !
–Parlons un peu de l’actualité, avec l’UEFA qui débat actuellement sur un nouveau format de la Champions League pour 2024, avec une poule unique de 36 équipes, plus de journées et plus de matchs, puis l’ajout d’une autre équipe française parmi les qualifiés. Penses-tu que ce format peut tuer le foot ?
J’ai pas envie de faire le vieux réac’, mais je suis contre pour la simple et bonne raison que je suis passionné de foot mais pourtant, je commence presque moi-même à avoir une indigestion : y’a trop de foot à la télé, et après on se plaint que les gens ne regardent plus les matchs ou qui ne s’abonnent pas aux chaînes. Mais les gars, ce n’est plus un événement le foot ! Avant, je voyais jouer Zidane tous les mois, genre ”Samedi y’a Zidane qui joue, je vais cocher ça dans mon calendrier”. Maintenant, je peux voir Neymar tous les trois jours si je veux. Ben ça me donne plus envie ! Donc cette formule de Ligue de Champions, elle va encore multiplier les matchs, et je comprends parce que ça multiplie les sponsors donc les retombées de pub et les droits TV, donc tu te fais de l’oseille. Mais ça tue l’attrait que les gens ont pour le football, donc je suis contre cette nouvelle formule.
–Pour toi, qui remporte la Ligue 1 entre Lille, Lyon et Paris ?
C’est très dur, y’en a deux sur trois qui jouent la Coupe d’Europe à savoir Lille et Paris, et une qui ne joue que le Championnat, à savoir Lyon. Mais les deux équipes qui me séduisent le plus sont Lille et Paris. Cette dernière car je pense que quand elle sera au point physiquement, remise à niveau avec Pochettino, on aura une équipe de Paris qui va redevenir au dessus des autres, donc pour moi elle est favorite même si elle est troisième au classement (ndlr : elle l’était au moment de l’interview). C’est mon avis. Après, je suis hyper séduit par Lille, par la manière dont ils jouent, leur efficacité, ils ont un n°9 qui a enfin trouvé son rythme de croisière (Jonathan David) et ils ont un coach qui arrive à tourner l’équipe sans jamais que cela se voit, avec l’impression que c’est la même équipe type qui joue. Donc je mettrais Paris en 1 et Lille en 2. Mais les pronos c’est toujours dur, et tant mieux pour nous et le suspense.
–Et pour toi, Lyon ne pourrait pas profiter de cette absence des compétitions européennes pour faire la différence ?
Si forcément ! C’est un argument pour eux. Deuxième argument, ils ont un milieu de terrain très fort, et je fais parti des gens qui pensent que tous les matchs de foot se gagnent au milieu de terrain. Donc quand tu vois Paqueta, Aouar, Guimarães, Thiago Mendes, Caqueret… je me dis que c’est solide. Donc je te fais une réponse de normand : je te dis Paris parce que j’ai l’impression qu’ils ont un truc en plus, Lille parce qu’ils m’ont beaucoup séduit, mais en fait ça peut très bien être Lyon et ça me surprendrait pas. Donc je te fais une réponse de normand !
–A quel âge as-tu voulu te lancer dans l’humour, et quelles ont été tes inspirations?
J’ai voulu me lancer tard, à l’âge de 25 ans, quand j’en ai eu un peu marre de l’actualité et de l’info à la télé. J’ai toujours été passionné par les spectacles d’humour, j’ai toujours regardé les mecs de ma génération, c’était Jamel, Gad, la série H… J’étais bercé par tout ça, sans jamais me dire qu’un jour ce sera mon métier. Puis à l’âge de 25 ans, je me suis dit que la vie est courte, qu’il faut que je me fasse plaisir, qu’il faut commencer, aller dans les bars à 23h et jouer devant 15 mecs bourrés et bière à la main qui ne vont pas rire, devenir drôle petit à petit, jusqu’à avoir la chance de jouer sur des scènes comme l’Olympia ou des Zenith.
-Tu as fait énormément parlé de toi dès l’annonce de la fermeture de Téléfoot en décembre, lorsque tu as vanné Rudi Garcia et Thomas Tuchel, tout en faisant allusion à Mediapro. Et depuis, tu as enchaîné les vannes. Est-ce c’était une volonté de la chaîne, ou est-ce que tu es parti en freestyle de ta propre volonté?
C’était de mon propre gré, mais je me suis posé la question avant. Et j’ai senti que y’avait des messages à passer, que la rédaction souffrait de l’image qu’elle avait, celle d’être associée à Mediapro. Avant, les gens disaient ”Téléfoot, Mediapro, tous dans le même sac, tous des cons à tuer le football français”, et les journalistes et mes patrons souffraient de ça. Mon rôle à travers mes blagues, était de dissocier Téléfoot la Chaîne qui est une petite bande de journalistes qui ont mon âge et qui veulent faire du mieux qu’ils peuvent, de Médiapro, le grand méchant loup qui ne paye pas les droits de la Ligue 1. Depuis ces vannes, j’ai l’impression que les gens ont fait un peu cette dissociation. Donc c’était de mon propre gré car j’ai la chance de travailler en toute liberté avec des patrons qui ne relisent pas mes textes, et surtout je fais 90% d’improvisation, donc on ne peut pas les relire. Je l’ai fait, en me disant que ça va servir, qu’il y’a un projet derrière. Ce n’est pas juste Paul qui veut se mettre en avant et veut dire à tout le monde d’aller se faire voir, il y’a une idée à faire passer derrière. Je me suis senti soutenu par la direction, avant, pendant et après.
–Après l’annonce de la fermeture de la chaîne, elle est restée plus d’un mois et demi à l’antenne, et s’est éteinte officiellement le 7 février dernier. j’aimerais que tu racontes les derniers instants de la chaîne, de l’intérieur.
Je ne suis pas le mieux placé pour en parler, car j’y suis que le dimanche, donc je n’ai pas le ressenti de la rédaction. Mais dans le dernier dimanche, y’avait une super ambiance : tout le monde était présent, y’avait un esprit de famille et cette histoire nous a tous soudés car on est tous dans la même merde, alors on va se serrer les coudes, on est tous potes et au même niveau, aussi bien que le petit stagiaire que le grand consultant qui a joué en Équipe de France ! Ce dernier jour a super bien représenté les choses, on a fait venir les gens dans le public, après on a tous bu un verre de l’amitié ensemble, on se vanne, on rigole… Franchement, cela nous a rendu encore plus triste que tout ça s’arrête. On s’est dis ”Mais quel gâchis !”, alors que y’a peu d’entreprises où tout le monde est pote, tout le monde a envie de venir au boulot, même en congé…
–A quel point cela a pesé sur toi et sur l’équipe au niveau des conditions de travail, lorsque vous avez appris que Téléfoot était sur le point de fermer ?
Ça a influé sur mon état d’esprit, parce que je me suis dis qu’il fallait que je profite des derniers instants, mais cela n’a pas influé sur ma manière de bosser. En revanche, ce serait super intéressant de poser la question aux gens qui sont là du lundi au vendredi avec l’impression de travailler et que du jour au lendemain, on leur dit qu’ils font du vide et que ça sert à rien, il faut la force mentale de se dire de continuer comme si ce n’était pas grave, un peu comme une saison de foot : Paris est déjà champion en avril, ils se font éliminer de la Ligue des Champions en restant 10 matchs de Ligue 1 à jouer, qui ne servent à rien. T’as ceux qui se disent qu’ils vont s’entraîner et jouer pareil, et ceux qui se disent que ce n’est pas grave de perdre 2-0 face à Lorient car ils sont déjà champions. Dans notre situation, il faut se dire qu’il y’a des mecs qui, 10 minutes avant la fermeture de la chaîne, étaient encore là à faire des montages, couper des trucs, écrire des synthés, à bosser quoi, alors que nous on était en train d’ouvrir le champagne en plateau ! C’est aussi ces mecs là envers qui j’ai beaucoup d’admiration quoi. Bravo à eux.
–Qu’est ce que tu penses, du fait que les humoristes se multiplient dans les émissions de sport sur les dernières années?
Je trouve ça totalement normal, et je me dis même, comment on a attendu autant de temps ? Le foot, c’est un sujet tellement populaire sur Twitter : tu tweetes une connerie sur Marseille, tu peux avoir des milliers de messages pendant cinq jours. Pendant très longtemps, y’avait qui ? ”La Guille” (Philippe Guillard) et Julien Cazarre, et c’est tout, ils étaient deux les mecs! Je ne devrais pas dire ça, mais je trouve qu’on devrait être cinquante à faire des blagues sur ce sujet populaire. En politique, pendant les élections présidentielles, sur toutes les chaînes, t’as un humoriste qui fait des blagues, alors qu’en foot, y’en a très très peu. Ca ne me dérange pas qu’on soit de plus en plus à en faire, et je trouve même ça logique. Plus on est fous, plus on rit, y’a de la place pour tout le monde.
-Qu’est ce que ça fait d’être aussi cash, par rapport à d’autres humoristes ?
Chacun son style. Je trouve que quand tu fais de l’humour, il faut quand même que ça se rapproche de toi-même : quand tu commences à monter sur scène, on te dit ”faut que tu trouves ton clown”. C’est une grande phrase de comédien, qui veut dire ”faut que tu sois toi-même, poussé à l’extrême”. Donc moi je suis comme ça dans la vie, et là je le force. Après, si il y’a d’autres mecs qui sont différents dans la vie et différents sur scène, y’en a pour tous les goûts. Mon créneau, c’est la tête du gendre idéal qui va t’envoyer une punchline alors que tu t’y attends pas du tout, donc t’es surpris et en même temps t’es jamais blessé parce que tu te dis : ”il ne rit pas de moi, mais il rit avec moi”. Par exemple, tu ne dis pas ”Haha, Rudi Garcia t’es une grosse merde tu vas être au chômage”, mais ”Rudi, moi aussi je vais être au chômage, on est dans la même merde, qui va perdre son taf en premier ?” : y’a une nuance assez discrète mais très importante, car je ne ris jamais de quelqu’un, mais avec quelqu’un. Personne ne m’a jamais embrouillé, jamais eu de problème, alors que j’ai réussi à dire à des mecs ”Haha tu vas être au Pôle Emploi” ! J’suis cash, mais toujours avec l’autodérision et le ”rire ensemble”.
QUESTIONS BONUS
Paul est confronté à des questions plus générales.
–Donne moi une qualité et un défaut chez Anne-Laure Bonnet.
Une qualité, son sourire. Il m’a beaucoup servi durant l’aventure, le fait qu’elle rit autant aux blagues, ca a légitimé encore un peu plus mon rôle et je la remercierai jamais assez pour ça. Un défaut d’Anne-Laure ? Elle se la raconte beaucoup trop avec le fait qu’elle parle six langues !
–Comme tu es humoriste, est-ce que les gens te demandent de les faire rire lorsqu’on te reconnaît dans la rue ?
Je n’y ai pas encore eu le droit, mais j’ai plus le droit au sosie, genre, ”Ah t’es le gars de Téléfoot, t’es Adrien Rabiot !”. Mais j’ai une anecdote à te raconter, mais c’était avant Téléfoot donc j’étais un peu moins populaire : y’a deux petits qui m’arrêtent, habillés en foot, qui me disent ”Oh y’a Rabiot y’a Rabiot viens on prend une photo !!”. Et ils étaient tellement fous et excités, que c’est passé, sans avoir eu l’occasion de leur dire que je ne suis pas Rabiot ! Je voulais pas leur briser le cœur, donc j’ai pris une photo au milieu des deux en tant qu’Adrien Rabiot, pouce en l’air, et ils sont partis en mode ”c’est incroyable, c’est incroyable !!”, et cette anecdote elle est marrante. Y’a deux petits à Boulogne-Billancourt qui ont dû rentrer, montrer la photo à leur père tout excités et il a dû leur dire que ce n’est pas du tout Rabiot..
–Est-ce que tu aurais une anecdote sympathique à raconter pendant que tu étais chez Téléfoot?
On finissait le soir tard après les matchs, et j’avais la flemme de commander un Uber pour rentrer, donc y’a Mathieu Bodmer qui est venu en scooter et qui m’a dit qu’il me ramenait, mais il n’avait pas de deuxième casque et ça me faisait peur. Mais lui c’est tellement un fou, un génie et le mec le plus gentil du monde en même temps, qu’il me dit ”monte c’est pas grave !”. Et il m’a fait faire le tour du périph’, à minuit, par 0 degré, sans casque. Lui il s’en foutait, j’étais terrorisé tu vois ! Mais pour lui c’était normal. Mathieu Bodmer est vraiment ma plus belle rencontre de cette saison.
-C’est quoi le plus facile : Faire des vannes devant des millions de téléspectateurs ou devant un public dans un café-théâtre?
C’est une excellente question, et c’est beaucoup plus facile de faire des blagues à la télévision que d’en faire devant des gens sur scène, qui plus est quand y’a peu de monde ! A la télé, t’as ton petit maquillage, ta petite coiffeuse, tes petits chaussons, tes trucs dans ta tête.. Y’a des éléments mis en place pour que ça marche. Quand t’es tout seul dans un bar, pas éclairé, avec des gens qui parlent à gauche, d’autres qui mangent à droite, deux qui te regardent dans les yeux en faisant la gueule en mode ”fais-moi rire” à un mètre de toi, et t’es là avec son micro qui marche à peine qui fait du bruit et t’es obligé de bouger le fil… T’es tout seul, en mode ”bon bah c’est à moi, je vais vous faire des blagues”. Y’a rien de plus difficile que cet exercice-là, et c’est même plus difficile que de jouer dans une grande salle comme l’Olympia où quand t’arrives, le public est chauffé à bloc, t’as une grosse lumière dans les yeux donc tu ne vois pas le public, et quand on annonce ton nom sur scène et que tu dis ”Bonsoir l’Olympia”, bah les gens rigolent déjà. Donc sans hésitation, c’est 10 fois plus dur de faire des blagues dans un café-théâtre.
–T’es fort à FIFA?
Je suis pas mal, j’y joue presque tous les jours mais j’suis pas super fort, mais j’suis pas mal ! Je joue à FUT. J’ai une bonne équipe et je suis assez fort en achat/revente avec les joueurs, ma nouvelle passion c’est de jouer avec les joueurs Icônes : j’ai Cannavaro en défense et Crespo en attaque, mon but c’est d’avoir que des Icônes parce que je trouve qu’elles sont bien faites. Même si ce n’est pas forcément les meilleures cartes du jeu, y’a un côté classe de jouer avec elles.
–Qui a le crâne le plus luisant entre Christophe Jallet, Mathieu Bodmer, Benoit Cheyrou et Florent Balmont ?
Christophe Jallet. Il est impeccable son crâne, impeccable ! Je pense que si tu veux le caresser, ta main glisse tellement c’est luisant, en plus il a une forme tellement parfaite, t’as envie de poser des trucs dessus. Il est magnifique…
–As-tu été approché par des chaînes pour revenir à la télévision dans le futur ?
J’ai eu la chance d’avoir des propositions hyper gentilles, les gens sont persuadés que je suis bon ! Je ne vais pas les citer, mais tu peux les imaginer facilement parce que j’ai eu cinq propositions en télé et on n’est pas 15 000. J’ai eu de la radio, mais j’ai surtout eu des trucs de série et de cinéma, et j’aimerais vraiment que ça aboutisse. Parfois faut passer des castings, que le projet se fasse, que le financement aboutisse, que Netflix paye… Mais c’est vraiment ma priorité. Puis la scène, quand ça rouvrira.
(Crédit illustration : Mathieu Braquet)