Le maire de Marcillac-Vallon dans l’Aveyron souhaite installer des caméras dans son bourg. Les habitants se révoltent contre leur installation.
« Arrêtez de parler de vidéosurveillance, c’est de la vidéosécurité. » Ce sont les mots de Jean-Philippe Périé, maire de Marcillac-Valon, petit village de l’Aveyron. Il a prévu de faire installer 5 caméras de vidéosurveillance dans son bourg afin de surveiller les incivilités des habitants. Et selon lui ces infractions sont fréquentes et nombreuses. Poubelles éventrées, objets abandonnés sur la voie publique, tagues sur les murs, etc. Pour le maire, ces caméras de « vidéosécurité » sont la seule solution pour les faire cesser.
3 de ces caméras seraient installées aux abord des zones où des dégradations ont souvent lieux. Les 2 autres, quant à elles, seront placées prés des écoles maternelles pour assurer la sécurité des enfants qui en sortent et éviter les intrusions. D’après Jean-Philippe Périé, ce ne sera pas de la surveillance directe puisque les caméras ne seront pas reliées à des ordinateurs. Les images seront garder 30 jours pour garantir des preuves en cas d’infractions. Elles seront ensuite supprimées.
C’est l’adjudant chef de la gendarmerie qui a soumit l’idée à la mairie. Le projet a été présenté au conseil municipal le 19 novembre 2020. Les membres du conseil ont voté à la majorité : treize voix pour, 4 voix contre et 2 abstentions. Le problème est que du côté des habitants, la proposition n’a pas eu le même succès. Ils ont immédiatement lancé une pétition contre ce projet. Le document a déjà reçu plus de 2 000 signatures. Ils estiment que cet investissements coûtent trop cher et n’est pas utile. Les habitants préféreraient que la mairie mette plus de moyens dans les services de nettoyages de la ville.