Ce dimanche 4 juillet, un avion militaire s’est écrasé aux Philippines après avoir manqué la piste d’atterrissage. Le dernier bilan fait état de cinquante morts dont trois civils.
Un Hercules C-130, avion américain de l’armée philippine, s’est écrasé dimanche 4 juillet en manquant la piste d’atterrissage. Selon le dernier bilan, cinquante personnes auraient perdu la vie dans cet accident, 47 militaires et 3 civils au sol. Pour l’heure, il s’agit d’un des plus graves accidents de l’armée philippine. En tout, l’avion transportait 96 passagers.
Le reste des passagers, soit 53 personnes, est blessé. L’avion transportait surtout des jeunes diplômés de l’armée philippine. L’avion a donc raté la piste d’atterrissage alors que la météo était bonne, entraînant un dérapage et le feu de l’appareil.
Une enquête en cours
Actuellement, peu d’indices permettent aux enquêteurs de connaître la réelle cause du crash. Si les pilotes de l’avion sont les premiers accusés, on ignore s’ils ont survécu. « Ce sont tous des pilotes chevronnés, ce qui fait que nous ne pouvons dire dans l’immédiat pourquoi cela s’est produit« , a déclaré le général Arevalo. « Même si ces équipements militaires ne sont pas neufs, ils sont viables.«
« En plus des récits des témoins oculaires, nous cherchons aussi à récupérer tout enregistrement, notamment des conversations radio entre le pilote et la tour de contrôle. » a précisé M. Arevalo.
Jolo, bastion d’une organisation terroriste
Les militaires venaient dans le cadre de la lutte contre l’insurrection islamiste de Jolo. Bastion d’une organisation considérée comme terroriste par les États-Unis, elle accueille un groupe à l’origine de nombreux attentats dans l’archipel, Abou Sayyaf.
Abou Sayyaf n’est cependant pas la cause retenue par les enquêteurs quant au crash de l’avion. En effet, l’armée avait bien sécurisé les lieux. Les rebelles n’ont sans doute pas pu pénétrer le périmètre.