Stationnement payant pour les motos et scooters, augmentation du tarif à l’horodateur, suppression de places de parking… On fait le point sur les annonces de la Mairie de Paris.
Les annonces :
Tout d’abord, la Ville de Paris a adopté mardi 7 juillet en Conseil municipal le stationnement payant dès début 2022 pour les deux-roues motorisés thermiques. Scooters ou motos non électriques devront payer 50% des tarifs des voitures pour stationner dans la capitale. A noter que pour les voitures thermiques, les prix du stationnement vont augmenter de 50% dès le 1er aout 2021. A cette date, pour une heure de parking voiture, vous devrez donc payer 4 à 6 euros selon les arrondissements. 2 à 4 euros pour les deux-roues. En cas d’impayé, l’amende forfaitaire passera de 50 à 75 euros dans le centre de Paris et de 35 à 50 euros pour l’extérieur.
Quoi d’autres ?
Ensuite, pour les visiteurs plus réguliers un pass mensuel de 90 euros en zone 1 et de 70 euros en zone 2 sera proposé. Aussi, les Parisiens motards vont pouvoir souscrire à un tarif résidentiel à 22,5 euros par an.
Autre annonce faite par le Conseil de Paris : la suppression de 60 000 places de parking en surface d’ici 2026. En d’autres termes, cette baisse représente la moitié du parc actuel dans les rues de Paris. Par conséquent, la Mairie souhaite encourager les automobilistes à se garer dans des parkings en sous-sol. Toutefois, le nombre de places pour les publics « prioritaires » vont augmenter. 1000 places de plus pour les livreurs, 1000 pour les handicapés, auto-partages, 100 pour les taxis. Enfin, 2400 bornes électriques en surface et 6000 en sous-sol seront installées.
La droite râle
Si ces mesures ont été adoptées sans suspens, elles irritent les élus de droite. A l’AFP, Maud Gatel, chef des élus MoDem accuse Anne Hidalgo de faire des motards des « vaches à lait ». Geoffroy Boulard, maire du 17ème arrondissement dénonce une mesure qui veut « taxer ceux qui viennent travailler à Paris ». Du côté des écolos, on ne boude pas son plaisir. C’est une « grande étape vers la réappropriation de l’espace public » pour Fatoumata Koné, présidente du groupe EELV questionnée par l’AFP.
A lire en plus : Qui est concerné par la gratuité des transports publics annoncée par Anne Hidalgo ?