Depuis samedi et son passage sur France 2, la candidate LR est au centre de l’attention, cible de moqueries. Qu’est ce qui a déclenché ce déferlement ?
Valérie Pécresse a cité, samedi dernier, sur le journal télévisé de France 2, des personnalités publiques pour son potentiel futur gouvernement. Jusque-là rien de dérangeant. Problème : aucun d’entre eux n’avait été prévenu au préalable. Leur réaction sur les réseaux sociaux a fait perdre toute crédibilité à la candidate LR.
Alors que l’écrivaine Leila Slimani a été citée comme potentielle ministre de la Francophonie par Valérie Pécresse, elle a réagi directement à cette annonce : « Je trouve cela très inélégant. Rien ne me ferait plus horreur ! », déclare-t-elle avant de reconnaître que « ça ferait une belle idée de roman ! ». D’autres sont restés beaucoup plus concis à l’instar de Teddy Riner. Le judoka s’est contenté d’un émoji pleurant de rire laissant penser qu’il ne prend pas la proposition de devenir ministre de la Jeunesse très au sérieux.
Une annonce maladroite
L’ancien chef d’état-major des armées, Pierre de Villiers a lui aussi été cité pour le poste de ministre de la Défense. Ce dernier a réagi en affirmant qu’il n’était « pas au courant préalablement de cette déclaration de Madame Pécresse et [qu’il ne serait] pas son ministre de la Défense ». Son frère Philippe, soutien d’Éric Zemmour, a dénoncé « des procédés déloyaux de voyous ».
Des réponses à un simple « questionnaire de Proust » comme affirme la candidate. Vu les réactions, ce n’était sans doute pas la meilleure chose à faire. D’autant plus qu’Internet s’en donne à cœur-joie de se moquer de Valérie Pécresse.