Le figging est une pratique hard du BDSM qui consiste à s’insérer ou se faire insérer un morceau de gingembre pelé dans l’anus ou le vagin. La racine doit alors être fraîche et bien taillée en forme de doigt ou de plug, afin de procurer une sensation de brûlure intense à la soumise ou au soumis.
Les effets du Figging atteignent leur apogée au bout de deux à cinq minutes après la pénétration. Ils s’estompent après une demi-heure généralement, mais le gingembre peut être de nouveau écorché pour prolonger le supplice.
Les sensations deviennent de plus en plus insupportables pour la/le masochiste si celle/celui-ci contracte les muscles de son anus. C’est pour cette raison qu’il est souvent associé, dans le cadre de la « torture » dans le monde du BDSM, à des fessées qui viennent stimuler le resserrement des fesses.
Le terme de « Figging » remonte au 19e siècle, à l’origine « feaguing ». À cette époque, Cette méthode était utilisée pour torturer et discipliner les femmes esclaves.
Pour mieux comprendre cette pratique , nous sommes allés à la rencontre de personnes l’ayant pratiqué, tel que Sylvain*, étudiant en école d’ingénieur qui y a eu recours contre toute attente
« Je parle avec cette fille depuis plus d’un mois déjà sur Tinder, tout se passe bien les discussions sont fluides et plaisantes. Un jour, elle m’invite chez elle et le courant passait encore mieux en vrai ! De fil en aiguille, nos échanges se tournent vers des échanges plus torrides. Au moment où nous allions commencer, elle se retourne et sort un sac plastique noir. Parano comme je suis, je me voyais déjà faire la une d’un fait divers, et j’imaginais que le sac contenait une arme… Mais à ma grande surprise, c’est un gingembre qui en est sorti ! Imaginez mon incompréhension devant la scène qui se produisait sous mes yeux : elle, dans sa cuisine, en train d’éplucher cette étrange racine en m’expliquant brièvement les bienfaits du Figging… Comment j’en étais arrivé là ? Je me posais la question… La petite voix dans ma tête me hurlait de m’enfuir, mais la curiosité a prit le dessus et je me suis retrouvé, sans vraiment comprendre pourquoi ni comment, à pénétrer ma partenaire avec ce gingembre à demi-pelé qui lui servait de sextoy… Les effets sur elle ont été immédiats et elle avait l’air de prendre un plaisir inouï, tant dans les préliminaires avec cette plante tordue, que dans le rapport qui s’en est suivi. J’ai été surpris parce qu’elle ne m’avait en rien prévenu de son penchant pour cette pratique sexuelle hors norme, mais ce n’était pas une mauvaise expérience pour autant. »
*Pour les besoins de ce reportage, le nom du témoin a été changé pour conserver son anonymat.