ActualitéInsoliteSexe

Bondage, Shibari et Kinbaku : quelle différence ?

Envie de pimenter une vie sexuelle banale, de diversifier les plaisirs et d’intensifier les liens avec son ou sa partenaire ? L’une de ces trois pratiques, différentes dans leurs origines, mais similaires dans leur exécution, pourrait alors bien vous séduire !

Le Shibari, c’est quoi ?

Quels que soient votre genre ou orientation sexuelle, le Shibari peut convenir à tous et être apprécié de chacun ! Quoi de mieux que de se laisser tenter par cette pratique aux origines lointaines ?

Le Shibari prend ses racines au Japon et signifie « liage » ou « nouer », en somme le plaisir d’être attaché ou d’attacher son ou sa partenaire ! À l’origine, il vient de « l’Hojōjutsu » qui était un art martial consistant à attacher les prisonniers pour les torturer. Cette pratique a ensuite évoluée pour être utilisée à des fins de méditation ou de relaxation. De nos jours, le Shibari repose plus sur l’esthétique et le domaine artistique érotique, que sur ses fonctions.

Il se pratique en restreignant les mouvements du corps à l’aide de cordes, le plus souvent en soie, afin de créer des liens complexes aussi bien physiques, que mentaux, reposant sur la confiance entre les deux partenaires. Il permet de pouvoir explorer de nouvelles facettes de sa vie sexuelle en découvrant le plaisir de s’abandonner entièrement à l’autre. Étant donné que le Shibari repose sur les liens spirituels et la confiance qu’accorde l’encordé à son encordeur, le pratiquer et l’essayer peut renforcer les liens et donner lieu à des jeux érotiques intenses !

Le Bondage, c’est quoi ?

La lettre B dans le fameux sigle BDSM correspond au Bondage. À l’instar du Shibari, le Bondage consiste également à contraindre le corps d’une personne avec des liens. Mais à défaut du Shibari qui n’a recours qu’aux cordes, le matériel servant à attacher dans le Bondage peut varier. On verra alors l’utilisation de menottes, de foulards, d’adhésifs, de cravates, de cuir…

Le Bondage américain est né de l’occupation américaine au Japon de 1945 à 1952. Il découle donc du Shibari issus du pays du Soleil Levant, mais à défaut de celui-ci, qui repose essentiellement sur le côté artistique et la connexion forte entre les deux êtres impliqués, le Bondage n’est utilisé que dans un but strictement sexuel. L’attacheur et l’attaché vont alors éprouver une excitation sexuelle dans le contrôle, la restriction de mouvement et l’état de vulnérabilité créé. Cette pratique repose encore une fois entièrement sur la confiance accordée et donne lieu à des séances intimes très intenses !

Le Kinbaku, c’est quoi ?

Sous-branche du Shibari et du Bondage, le Kinbaku est une pratique traditionnelle japonaise consistant, elle-aussi, à attacher l’autre. À défaut du Shibari qui se base sur l’esthétique et la beauté des nœuds, sans pour autant érotiser systématiquement l’individu, la sexualisation est omniprésente avec le Kinbaku. Le principe est alors d’érotiser et de prendre du plaisir dans la souffrance, par des liens très serrés et contraignants. La connexion entre les partenaires est alors très importante car le désir et l’excitation augmentent tout du long.

Attention : Comme expliqué précédemment, ces trois pratiques peuvent accroître et amplifier les liens et la connexion entre le couple pendant un rapport, ce qui est grisant. Mais attention toutefois à bien vous renseigner avant de les mettre en pratique au lit, car certains liens, s’ils sont mal noués ou à de mauvais endroits, peuvent être dangereux et provoquer des blessures chez l’encordé… Une bonne dose de théorie avant la pratique est donc fortement recommandé pour ne pas mettre en danger votre partenaire !

À lire aussi : 6 bonnes raisons de tester le BDSM

About author

Journaliste
Related posts
Actualité

On regarde ou pas ? The Suspect (Polar+)

ActualitéPop & Geek

Fortnite : Maîtriser le combat pour une victoire royale

ActualitéMusiqueSéries Tv

Quelles sont nos 5 chansons préférées du dessin animé Candy ?

ActualitéCinéma

10 répliques cultes des personnages de Michel Blanc

Retrouvez VL. sur les réseaux sociaux